Seule, assise sur mon fauteuil rouge, plus ou moins bien installée.
Seule, face à l’écran, juste eux et moi.
Seule, avec mes sentiments, mes émotions, mes rires ou mes pleurs.
Seule, à ne plus vouloir ressortir de la salle, tellement, je m’y sens bien …
Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas autant régalée devant un dessin animé et comme à mon habitude, j’y suis allée sans lire les critiques et voir la bande-annonce.
Face à la caissière plus d’adultes que d’enfants.
Face à la caissière des un ticket pour Monstres et Cie, s’il vous plaît.
Face à nous, cette même caissière, nous répondant avec le sourire Monstres Academy …
Parce que, oui, les grands enfants que nous sommes, se rappelaient encore de ce monstre à un oeil, vert comme un petit pois et ce gros ours, doux comme une peluche …
Parce que je me rappelais l’avoir acheté à mon ainé dés sa sortie en DVD.
C’était un numéro 2 et en général, je déteste les deuxième version (mise à part l’âge de glace et Shrek). C’est en général inutile et inintéressant : Rox et Rouky 2, la Belle et le Clochard 2, le Belle et la Bête 2, Cendrillon 2, j’en passe des vertes et des pourries !
Mais avec surprise et bien, je me suis aperçue que ce n’était pas la fin, comme je l’imaginais en voyant les premières images, en pensant que comme pour Harry Potter, Bob et Sully filaient le parfait amour avec leur monstre de femme, qu’ils avaient eu beaucoup d’enfants et que ce dernier Pixar allait nous envoyer au sein de leur petit foyer parfait …
C’était bien mieux et si, je peux, j’y retournerais avec les enfants et sans trépigner !
Par contre, je garderais la version 2D, je n’accroche pas avec la 3D pour certains dessins animés et celui-ci à mon sens, ne mérite peut-être pas un 3D …
Mais bon, je ne suis pas très objective sur la chose !
Synopsis
Même quand il n’était qu’un tout petit monstre, Bob Razowski rêvait déjà de devenir une Terreur. Aujourd’hui, il est enfin en première année à la prestigieuse université Monstres Academy, où sont formées les meilleures Terreurs. Son plan de carrière bien préparé est pourtant menacé par sa rencontre avec James P. Sullivan, dit Sulli, un vrai crack qui a un don naturel pour Terrifier. Aveuglés par leur désir de se prouver l’un à l’autre qu’ils sont imbattables, tous deux finissent par se faire renvoyer de l’université. Pire encore : ils se rendent compte que s’ils veulent que les choses aient une chance de rentrer dans l’ordre, ils vont devoir travailler ensemble, et avec un petit groupe de monstres bizarres et mal assortis…