[suite de la réflexion sur l’amérique “pionnière “]
“L’expression” politique américaine est essentiellement marquée par le populisme et une certaine démagogie “nationale”, peu soucieuse de corriger les débordements sociaux de la mondialisation.
C’est là aussi, un des enjeux de la prochaine élection US. Au point ou nous en sommes et à la lecture des primaires, on ne distingue pas clairement un changement de ton en la matière, côté républicains c’est évident, côté démocrates, la lutte fratricide est telle, qu’elle occulte ce type de débats. Cette “absence”, toute passagère, de l’Amérique sur le front de l’idéologie économique pourrait représenter une chance pour l’Europe, une chance historique. Celle de prendre en main le gouvernail de la politique économique mondiale. Je ne suis pas certains qu’elle s’en donne réellement les moyens. Il faudrait pour celà qu’elle cesse de “marcher derrière”.
A cet égard la prochaine présidence française devrait se saisir de cet enjeu. L’Europe a-t-elle le désir de redevenir une “mère” pionnière ? Ou laissera-telle, une fois de plus cette initiative à sa “fille” ?