D’après le ministre ghanéen de l’Energie et du Pétrole, Emmanuel Armah-Kofi Buah, la demande croissante en électricité de son pays, justifie le développement d’installations d’énergie nucléaire.
« Avec l’élaboration d’un cadre juridique et réglementaire, la réalisation des évaluations pour le choix du site et la finalisation des évaluations technico-économiques et des processus de financement qui doivent débuter cette année, nous nous rapprochons de la construction de la première centrale nucléaire au Ghana » a-t-il déclaré.
Un projet de loi portant sur la création d’un organisme de régulation, acteur pré-requis au lancement d’un site de production d’énergie nucléaire, aurait été envoyé au Parlement pour approbation.
En marge de la conférence sur « l’Energie Nucléaire au 21ème siècle« , évènement organisé en Russie par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, des discussions ont eu lieu entre l’Agence fédérale de l’énergie atomique russe (ROSATOM) et M. Buah.
Les deux parties auraient en effet convenu de coopérer dans le domaine de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. Un protocole d’accord aurait été signé afin de développer des projets communs et de favoriser l’émergence d’une industrie nucléaire au Ghana.