Il y a quelques semaines, j’ai été contactée par Emilie, de chez Barclay, qui me proposait de parler de Léo Ferré ici même. Comme je ne connaissais que quelques grandes chansons, mais que l’artiste m’intéressait, j’ai accepté et c’est ainsi que j’ai (re)découvert les chansons les plus célèbres de Léo Ferré.
Je ne vous ferai pas un cours sur Léo Ferré, ce serait un peu risqué, je vous dirai simplement que j’aime sa voix, qui sait se faire caressante (C’est extra), mélancolique (Avec le temps), blessée ou acide, coupante (Poètes, vos papiers !). J’aime son amour de la poésie et des poètes qui coule à travers des poèmes mis en musique comme Les poètes de sept ans, de Rimbaud, ou Une charogne, de Baudelaire, qui rugit et condamne comme dans Poètes, vos papiers !
Léo Ferré chante Paris (Paname, Quartier latin), il passe de la révolte (Les anarchistes) à la tendresse (Jolie môme), des rêves de la jeunesse (Comme à Ostende) à l’envol des illusions (Avec le temps). C’est un éternel écorché vif dont les combats sont toujours d’actualité, une voix moderne (c’est à dire un classique qui a réussi, comme disait l’autre) qui a gardé la jeunesse du coeur et de l’esprit.
Léo Ferré est mort il y a vingt ans et à cette occasion paraît un coffret de l’intégrale de ses années Barclay intitulé L’indigné (toutes les infos ici). Ce best of en propose un beau concentré pour les nostalgiques du chanteur.
Un très grand merci à Emilie et à la maison Barclay pour l’envoi de ce CD (et des petites surprises en plus !)
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