Voilà l'expression de la problématique que je perçois de manière plus en plus forte depuis quelques années.
En France la musicothérapie semble être un label déposé et fortement connoté psychanalatyquement.
Or, de plus en plus de personnes utilisent la musique dans un but thérapeutique et dans un courant cognitiviste.
A l'étranger, il existe des diplômes de musicothérapeutes cognitivistes.
La musique n'est pas simplement un objet intermédiaire et médiatisé à la relation. On ne peut mettre de côté les effets qu'elle a au niveau du cerveau.
Je pense que la formation et les réflexions mises en place aujourd'hui autour de la musicothérapie et de sa reconnaissance en France doivent prendre en compte de manière beaucoup plus marquée cette réalité mise en avant par la flambée des études scientifiques.
Dans cet entretien téléphonique avec Hervé Platel, neuropsychologue spécialisé dans la perception musicale et chercheur à l'Université de Caen, le terme de musicothérapie est abordé. Il exprime la problématique exposé précédemment. Mais il explique également les domaines dans lesquels la musique est utilisée pour alléger des symptômes ainsi que le mécanisme de la perception musicale.