Mise à jour Windows 8.1

En réponse à ma requête : Update (mise à jour) to Windows 8.1 sur le site http://www.update.microsoft.com j'ai eu droit à ça !

De l'humour ? Je ne pense pas que chez Microsoft, actuellement, l'ambiance soit à la plaisanterie.

Je rappelle, pour les non-initiés que Windows 8 n'a pas de menu Démarrer.

C'est même une des principales raisons de la mise à jour 8.1 : restaurer (en partie seulement) le menu Démarrer.

En principe, sur Windows 8 les mises à jour sont "intelligentes" !

Cela fait trois mois que je résiste à la tentation de virer Windows 8 pour le remplacer par Windows 7 qui marche d'enfer sur mon autre laptop, en version 64 bits.

Si j'ai tenu aussi longtemps, c'est d'une part parce qu'en informatique il est important d'être têtu et de ne pas lâcher aux premières difficultés. D'autre part, parce que j'ai un écran tactile sur mon nouveau laptop et que les systèmes d'exploitation qui gèrent les écrans tactiles ne sont pas légion.

Il y a bien Linux, mais j'attends qu'il ait fini tous les progrès ! En fait, une version tactile d'Ubuntu est prévue pour le mois de septembre.
Ce n'est pas le tactile qui fait reculer les gens par rapport à Windows 8. Tout le monde utilise le tactile désormais, sur nos tablettes ou nos smartphones. En revanche Windows 8 est un échec parce que Microsoft n'a pas su gérer la transition entre justement le fameux menu Démarrer des anciennes versions et les tuiles (bien nommées) tactiles de la version 8.

En fait si vous vous passez, à l'aide d'utilitaires divers, de toute l'interface Modern UI, Windows 8 ressemble étrangement à Windows 7, en mieux et en plus rapide. Mais dans ce cas votre écran tactile ne sert plus à rien.

On pourrait dire qu'à l'instar de Google qui est très fort dans beaucoup de domaines, mais nul en matière de sociabilité (exemple : les Google Glass) Microsoft, très bon lui aussi et depuis longtemps, n'est pas doué pour le changement.

On l'avait déjà vu lors du passage à Internet quand Microsoft freinait des 4 fers pour garder son précarré. Ce qui a permis à Google de prospérer. On le voit maintenant avec Windows 8. L'initiative était louable au départ, concilier l'ancien O.S avec les machines modernes (tablettes, smartphones etc)

Le résultat est nul et Microsoft, au contraire de Google dont c'est la grande force, ne sait pas, ou ne veut pas, ou ne peut pas prendre rapidement en compte ses erreurs. La version 8.1 réintègre le menu Démarrer mais ne résout en rien le problème de base : Microsoft veut forcer ses utilisateurs, qui sont nombreux, à passer à Modern Ui, tout en conservant l'essentiel de Windows 7, et à l'évidence, les utilisateurs ne veulent pas changer leurs habitudes sur leurs PC.

Pire encore, ils commencent à abandonner le PC pour les tablettes et les smartphones. Quant aux entreprises elles hésitent à renouveler, une fois de plus leur parc informatique et à former, une fois encore, leurs personnels, la plupart contre leur gré.
Heureusement que Microsoft est assise sur un gros tas de dollars. Quand on voit comment les financiers commencent à faire la gueule à Apple, en dépit de ses chiffres encore plus que satisfaisants, on peut tout craindre pour Microsoft, qui, contrairement à Apple, n'a jamais su se faire aimer.

Je suis dans l’informatique depuis l'apparition du PC, dans les années 80, j'ai donc connu tous les errements de Microsoft depuis MS/DOS jusqu'à Windows 8. Je n'ai jamais aimé cette société et ses façons de faire à l'égard de ses utilisateurs. Il semblerait que je ne sois pas le seul. Je l'ai supporté uniquement parce qu'étant acheteur public (agent comptable dans l'éducation nationale) avec le prix d'un Mac je pouvais acheter 3 PC pour les établissements dont j'avais la charge. Ensuite, et heureusement, Google est arrivé et j'ai adopté avec enthousiasme quasiment tous les outils fabuleux qu'il nous a fournis.

Maintenant je regrette que Google, assis lui aussi sur une masse considérable de dollars, commence à se comporter un peu comme Microsoft vis-à-vis de ses utilisateurs. Son impérialisme forcené, dans tous les domaines, commence à m'indisposer sérieusement. Et il parait que je ne suis pas le seul.
Mais, en dépit de ces deux monstres, la concurrence existe encore. En matière de navigateurs par exemple j'ai abandonné Chrome, trop gourmand et trop curieux, pour Torch, un dérivé très performant de Chromium, le logiciel open source, que Google exploite abondamment pour lancer ses propres versions de Chrome.

Sur smartphones et tablettes j'utilise Puffin, un logiciel inconnu du grand public, lui aussi plus rapide que Chrome, doté de fonctionnalités supplémentaires (pas de problème avec Flash par exemple) et beaucoup moins curieux que Chrome, ce qui n'est pas difficile. Comme il n'est pas parfait, j'utilise aussi Opera, la dernière version est elle aussi dérivée de Chromium, ou Firefox pour le grand nombre de ses extensions et aussi parce que lui, accepte Adblock Plus, contrairement à Google.

Ce n'est pas un problème, nos machines actuelles, y compris nos smartphones (j'ai un quad-core chinois, 5.7 pouces, à un peu plus de 200 euros) sont assez puissantes pour nous permettre d'utiliser plusieurs navigateurs.

Il y largement de la place pour la concurrence !