A Bruxelles, les familles roms qui s’abritaient à la porte d'Anderlecht
ont été chassées telles des « déchets » par la police dès l'ouverture de la Foire du Midi. Aujourd'hui, ils sont dans un parc, sous des tentes, sans eau ni rien. Les besoins sont énormes... Cela se passe à Bruxelles, capitale Européenne ! Regardez bien la vidéo ci-dessous : ce qui se passe à Bruxelles avec les roms se duplique hélas
chez nous et ailleurs en Europe.
Un sénateur s'inquiète soudain de la présence incongrue de
plusieurs familles, sommairement à l'abri sous les porches de la porte d'Anderlecht. "Des gens du voyage? " s'interroge-t-il finement avant de déplorer lourdement "l'image désastreuse" que
donnent "ces matelas installés derrière les colonnes, le linge qui sèche, les enfants jouant en se roulant par terre sur le trottoir".
Parce que s'inquiéter de l'image désastreuse alors que plus de dix enfants dorment à la rue depuis plus de deux mois, que la situation est tellement connue qu'elle a fait la manchette du Soir
et ses pages 2 et 3 du 27 juin (La Belgique laisse les roms à leur propre sort), un recadrage s'impose. Et vite.
Je connais bien ces familles. Les deux plus petits enfants sont ceux qui sont nés l'hiver dernier déjà sur des matelas pouilleux à la gare du Nord. Malgré leur hantise de retrouver la violence,
la discrimination, l'indignité qu'elles s avaient voulu fuir , poussées à opter pour le retour "volontaire" , ces familles sont rentrées en Slovaquie pour constater que ce qui leur restait de
toit avait été rasé au bulldozer. Avec rien, ou presque, dans quelques sacs en plastic, elles sont revenus, ont été hébergées au Samu en hiver puis se sont retrouvées à la rue depuis la fin du
dispositif hivernal. TOUTES les autorités compétentes ont été interpellées officiellement par mon institution. Aucune n'a souhaité donner signe de vie. A désespérer.
A celles et ceux qui crachent leur haine à la suite des propos malencontreux du sénateur, je souhaite rappeler ceci: en accord avec la Convention Internationale des Droits de l'Enfant dont il
me revient de veiller à ce qu'elle soit appliquée, un enfant ne peut être illégal. Jamais.
La foire s’est installée. Les petits pavillons sont désormais déserts. Les familles en situation illégale qui y vivaient depuis trois mois, au vu et au su de tous, dans la plus grande insécurité, la plus profonde indignité, sans hygiène et sans eau, en ont été chassées et sont désormais sans aucun toit.
La Convention Internationale des Droits de l’enfant convient pourtant que “Les États parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l’enfant soit effectivement protégé contre toutes formes de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique(…) de ses parents”.
A la porte d’Anderlecht, c’est désormais le ” Splach”, sorte de réplique miniature de la rivière sauvage qui a pris ses quartiers. Sauvages, voilà bien ce que nous sommes.
- See more at: http://www.egalite.be/?p=6527#sthash.z0bGtuMk.dpufLa foire s’est installée. Les petits pavillons sont désormais déserts. Les familles en situation illégale qui y vivaient depuis trois mois, au vu et au su de tous, dans la plus grande insécurité, la plus profonde indignité, sans hygiène et sans eau, en ont été chassées et sont désormais sans aucun toit.
La Convention Internationale des Droits de l’enfant convient pourtant que “Les États parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l’enfant soit effectivement protégé contre toutes formes de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique(…) de ses parents”.
A la porte d’Anderlecht, c’est désormais le ” Splach”, sorte de réplique miniature de la rivière sauvage qui a pris ses quartiers. Sauvages, voilà bien ce que nous sommes.
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La Convention Internationale des Droits de l’enfant convient pourtant que “Les États parties prennent toutes les mesures appropriées pour que l’enfant soit effectivement protégé contre toutes formes de discrimination ou de sanction motivées par la situation juridique(…) de ses parents”.
A la porte d’Anderlecht, c’est désormais le ” Splach”, sorte de réplique miniature de la rivière sauvage qui a pris ses quartiers. Sauvages, voilà bien ce que nous sommes.
PIRE QUE TOUT !
Comme si leur situation n’était pas déjà assez pénible comme ça, ils sont sans toit, aucune sécurité, rien !!!!!
Et voilà qu’on leur coupe la seule chose qu’ils ont pu trouver dans ce parc : L’EAU ! S’il s’agit de les tuer pourquoi ne pas les gazer tant qu’on y est !!!!!!
Vous avez vu la chaleur !!!!???? Ces 11 enfants, dans la soif en plus d’être dépourvus de tout !!!!!
Qu’est ce qu’on vise exactement ,???????
Toutes personnes pouvant cuisiner est la bienvenue.
Nous avons vraiment besoin d’un maximum d’aide, nous n’avons plus de dons !
Je rappel que tous vos dons sont toujours les bienvenus ainsi que votre présence pour nous donner un petit coup de main à partir de 17h
- PAIN & FARCE POUR SANDWICHS (possibilité de les préparer au local)
- BOITE DE THON, SURIMI, FROMAGE, SALAMI, …
- PETITES BOUTEILLES D’EAU
- PETITES BOUTEILLES DE JUS / BERLINGOTS
- COLLATIONS
- FRUITS
- LINGETTES HUMIDES
- PAMPERS (taille 3 – 4 – 5)
Vous pouvez les déposer dès 16:00 au local ESG (rue du Chevreuil, 8 – 1000 Bruxelles).
Infos: 0484/18.23.94
A partager largement, svp!
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« (...) Ce n'est pas normal ce qui se passe ici. Ca ne
doit pas continuer comme ça. Ce n'est pas possible ! - Ils ont besoin de tout ! (...) »
Farida Arrass pour ESG asbl, nous explique sur place la
situation des familles Roms qui survivaient dehors depuis des mois à la Porte d'Anderlecht, d'où ils ont été chassés par la police sur ordre du bourgmestre en procédant à la confiscation du peu
qu'ils avaient et qui sont aujourd'hui toujours forcés de survivre dans la rue, dans un parc.
5 minutes, c'est la durée du reportage. 5 minutes pour réaliser l'immonde du monde dans lequel nous vivons.