Le cauchemar des démocrates continue

Publié le 25 avril 2008 par Edwilliamson

25 avril 2008

La campagne interne des démocrates pour la désignation du candidat qui les représentera lors de l’élection présidentielle américaine va au final faire gagner John McCain, le candidat républicain. Voilà pourquoi.

Win McNamee/Getty Images

Pour les démocrates américains, le résultat de la primaire de Pennsylvanie ne signifie qu’une chose : le cauchemar continue. Les 2 candidats sont épuisés par cette campagne qui traîne. Pendant les 7 semaines entre les primaires du Texas et de l’Ohio au début du mois de mars et la primaire de Pennsylvanie, le ton est nettement monté entre Barack Obama et Hillary Clinton. Ils ont ainsi affiché leur vulnérabilité.

La lutte entre les 2 démocrates a mis en lumière leurs faiblesses, plus qu’elles ne l’auraient été sans cette âpre lutte. Les Américains sont témoins de ces batailles internes et connaissent par coeur les 2 candidats et leurs défauts, largement exposés lors des dizaines de débats télévisés où ils se sont affrontés, avec parfois des propos très durs l’un pour l’autre.

John McCain, le candidat républicain, a gagné sans encombre, n’a jamais été réellement menacé et personne ne l’a poussé dans ses retranchements où ses défauts auraient pu apparaître aux yeux des Américains. Ces derniers n’ont vu de lui que le héros du Vietnam, l’homme simple aux idées claires et aux positions fermes.


Carolyn Kaster/AP

Côté démocrate, les couacs et bourdes se sont succédées et resteront dans les mémoires des Américains, et surtout dans la mémoire de John McCain qui ne manquera pas de les utiliser lors de la dernière partie de la campagne, qu’il soit face-à-face avec Hillary Clinton, qui selon les sondages serait élue si elle était opposée à McCain, ou avec Barack Obama.

Plus la campagne démocrate interne durera, plus les doutes des Américains sur la capacité des démocrates à être unis pour diriger leur pays fondera, plus la crédibilité de John McCain sera renforcée, et plus les chances de victoire pour les démocrates s’amoindriront.

La solution ? Un accord entre Barack Obama et Hillary Clinton, et vite !