Le livre Stratégies pour devenir rentier en 10 ans, est une des meilleurs livre sur le thème des finances personnelles.
L’objectif de devenir rentier en 10 ans est particulièrement ambitieux. J’ai été intrigué par ce livre que j’ai acheté et je peux peux vous dire que je n’ai pas été deçu. Les différentes techniques abordées dans ce livre inspirent une partie de mes agissements en bourse, et notamment dans ma stratégie rendement sur mon PEA. Je vous fais, dans cet article, un petit résumé.
L’objectif du livre est de proposer une stratégie pour dégager une rente équivalente à 2 SMIC net dans 10 ans, soit 2100 € par mois.
Partie 1 : camps de base
Dans cet partie, on apprend à fixer son objectif de rente. L’auteur choisit d’emblée 2 SMIC net, c’est à dire 2 x 1050 € net = 2100 € net par mois. Sans détailler tous les calculs, pour dégager une rente de ce type, il faut avoir au bout des 10 ans un capital de l’ordre de 600 000 € (en considérant avoir un rendement de 6% an). Cet objectif de 6 % est le rendement que je vise lorsque que j’achète des titres son mon PEA. Comment obtenir ces 600 000 euros? C’est toute la question. L’auteur part du principe qu’une personne a déjà une épargne importante, de l’ordre 150 000 €. Cet épargne va être complétée par une épargne mensuelle de 2000 € tous les mois. C’est atteignable par certaines catégories de personnes (cadre supérieur, professions libérales, etc.) mais très loin des possibilités du français moyens.
Partie 2 : concept clé de la méthode
Comment dégager cette épargne chaque mois? C’est le propos de cette partie
Travailler plus pour gagner moins. Vous découvrirez qu’un salarié n’a pas nécessairement intérêt à travailler plus s’il veut épargner plus. En effet, il paiera encore plus d’impôts et y passera beaucoup de temps. Au contraire, l’idée maîtresse n’est pas de consacrer son énergie à faire plus d’heures, mais plutôt à faire en sorte d’augmenter sa rémunération horaire. Quand on a augmenté son taux horaire, on peut éventuellement augmenter le volume d’heures.
Les intérêts composés. « On parle d’intérêts composés quand les intérêts perçus dans le cadre d’un placement sont réinvestis (et donc produisent à leur tour des intérêts). » Grâce à la magie des intérêts composés, un capital placé à 6% net par an sur 10 ans a presque doublé. Une notion essentielle pour devenir rentier.
Partie 3 : Dépensez moins, investir plus
Cette partie s’attache à définir ce qu’est un investissement et à trouver comment épargner plus pour investir plus.
Dépense vs investissement : Un investissement est une dépense qui permet de générer des revenus dans le futur ou permet de générer des économies dans le futur. Une dépense importante aujourd’hui ( 1000€ dépensés pour acheter le téléviseur dernier cri) représentent en réalité beaucoup de 1000 € , si on les investit , grâce aux intérêts composés. La frugalité est donc un élément décisif pour pouvoir épargner plus. Comme j’essaye de vous le montrer à travers la rubrique Economiser.
Partie 4 : Gagnez plus, investir plus
Après avoir économisé, on apprend, dans cette partie, comment gagner plus.
Le meilleur investissement : vous-même ! Et oui, une formation personnelle est un des meilleurs moyens pour accroître ses revenus. Cette formation peut être en continu ou carrément être une reprise des études. Un diplôme reste acquis toute une vie : c’est votre carte d’identité professionnelle !
Multiplier les activités. Ca peut paraître un peu curieux, mais en multipliant les petites activités, on peut dégager un complément de revenu parfois imporant. J’en ai également paré dans mes articles consacrés aux techniques pour arrondir ses fins de moins.
Partie 5 : Concept clé de l’investissement
Diversifiez votre patrimoine : actions, obligations, biens immobiliers, or, etc. Vous avez l’embarras du choix. Vous revisiterez dans cette partie les concepts d’allocation d’actifs, de volatilité et de fiscalité pour déterminer la diversification idéale qui pourrait être la suivante :
Lissez vos investissements : privilégiez la méthode de l’investissement programmé pour investir en bourse régulièrement et ainsi vous protéger contre les aléas du marché. Le but est de conserver votre capital, pas de le dilapider en prenant des risques inconsidérés. C’est ce que j’essaye d’appliquer en investissant chaque mois 300 € dans mon PEA et 200 € dans mon assurance Vie Fortuneo.Partie 6 : Investir en actions
Dans cette partie, on apprend quelques clés pour investir en bourse.
Investissez en direct en actions : L’investissement en direct est bien préférable aux fonds de placement. Chiffres à l’appui, vous comprendrez que les frais de gestion sont bien souvent prohibitifs et nuisent à la performance sur le long terme.
Diversifier ses actions. » La plus grosse erreur que vous puissiez faire en investissement en actions, c’est de ne pas diversifier votre portefeuille ». L’auteur nous incite donc à pratiquer les diversifications suivantes :
- Diversifications sectorielle : Biens de consommation discrétionnaire, Biens de consommation de base, Énergie, Services financiers, Santé, Industrie, Matériaux de base, Technologie de l’information, Services de télécommunications, Services aux collectivités. Les 4 secteurs en gras, sont particulièrement intéressants dans une approche rendement.
- Diversifications géographique : La recommandation de l’auteur est aussi de détenir des pays en zone euros et également hors zone euros.
- Diversification par taille même si l’auteur a une préférences pour les (très) grosses capitalisations.
Choisir vos actions : L’auteur explique comment bien choisir ses actions en fonctions des certains ratios assezz basiques (PER, EV/EBITA, EV/Sales, etc.)
Le principe : investir tous les mois dans des sociétés de qualité leader de leur secteur versant des dividendes. Chaque mois vous investissez sur la sociétés ayant le plus baissée (ou le moins montez) afin de lissez le prix d’achat que vous avez payé pour être actionnaire. On encaisse les dividendes et on réinvestit de manière à faire grossir la boule de neige.Partie 7 : Investir dans l’immobilier
L’investissement physique locatif : L’auteur est assez mitigé avec ce type d’investissement. En effet, avec les frais importants, la fiscalité pénalisante, absence de diversification, sont autant de contraintes qui ne sont pas compatibles avec le rentier.
Les SIIC et les SCPI: en revanche, ces Sociétés d’Investissements Immobiliers Côtés et les SCPI vous permettent d’investir dans l’immobilier le plus rentable : celui des bureaux et centres commerciaux.
Partie 8 : Investir dans les obligations et en monétaire
Cette partie nous donne quelques conseils sur les investissements obligataires et monétaires.
Fonds euros et assurance vie : Une façon d’investir dans les obligations est simplement au travers d’un fonds euros dans le cadre d’un contrat d’assurance-vie.
Investir en monétaire : livrets classiques et autre placements. Ce n’est pas cette section qui produit le rendement mais elle constitue juste une zone de sécurité ou d’attente avant un autre investissement.
Les points positifs
Ce livre est très clair et bien pensé. La méthode est sérieuse et honnête. L’auteur reconnaît d’ailleurs qu’il ne n’agit pas d’une méthode pour devenir millionnaire en quelques mois.
Les points négatifs
La méthode s’adresse aux salariés ayant déjà un capital/revenu conséquent.
Ma note : 15 /20