A Marseille il souffle une certaine énergie cosmopolite.
Depuis longtemps la ville est au carrefour des principales villes méditerranéennes. A l’honneur cette année en qualité de capitale européenne de la culture 2013, la ville sort le grand jeu !
La grande bleue a désormais un nouveau gardien de 40 000 m2. Près du vieux port le MuCEM, musée des civilisations de l’Europe et de la méditerranée fait échos à Notre Dame de la Garde.
Non loin du quartier du Panier, cet édifice moderne en béton massif et son moucharabieh attisent la curiosité.
L’exposition « Le noir et le bleu du rêve méditerranéen » nous transporte dans l’histoire de la méditerranée. Marseille fut le premier port de commerce de France au 18ème siècle et cela n’est pas anodin. On découvre le rêve méditerranéen : des villes qui ont fait sa renommée, des personnes qui se sont battues pour le préserver, des rites et des traditions qui font que ces régions nous invitent perpétuellement au voyage.
J’ai aimé les photos en noir et blanc des scènes de plage des années 30, des portraits des mafieux si réputés, les affiches colorées des publicités de 1913, les croquis mode des femmes grecques en costumes traditionnels, les peintures mettant en scène le conquérant Napoléon III.
J’ai longtemps regardé l’installation vidéo Tag’out de Ammar Bouras qui nous immerge dans l’Algérie de la « décennie noire ».
La galerie de la méditerranée est elle aussi riche en objets et traditions depuis l’époque du Néolithique jusqu’à aujourd’hui.
« Au bazar méditerranéen du genre » c’est l’expo qui vit avec son temps : mariage pour tous, droits des femmes, travestis…
Par manque de temps nous avons trop vite parcouru ces deux dernières expositions…
Le MuCEM propose également un auditorium, un café, une librairie, deux restaurants orchestrés par le chef Passédat, un jardin offrant des panoramas sur la ville et la grande bleue, un espace pour les enfants…
J’espère donc y retourner très vite, manger des glaces au melon sur son parvis et partir en bateau au Frioul !
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