de Kiyoshi Kurosawa
Drame - 2h30
avec Kyôko Koizumi, Sakura Ando, Chizuru Ikewaki...
Suite des mésaventures des jeunes filles témoins (ou presque) du meurtre d'Emili, la fille de Mme Asako Adachi. Ces jeunes filles sont devenues femmes. Akiko n'a pas bien tourné, restée convaincue qu'il lui vaut mieux vivre comme un ours, isolée, sauvage, heureuse du retour du frère qu'elle aime mais qu'elle va craindre en le voyant violent et pédophile. Sombre retour des souvenirs qui la hantent... Yuka, elle, mène sa vie comme elle l'entend, utilisant les autres à ses fins, se vengeant sans vergogne de sa soeur mariée À un policier. Mme Asako Adachi, à l'heure où elle aussi veut oublier et tourner la page, va se retrouver confrontée aux douleurs du passé, à la malédiction qu'elle a provoquée 15 ans plus tôt, se trompant d'ennemi, mais aussi vingt-cinq ans plus tôt.Car contrairement au premier volet, les parcours des deux filles présentent moins d'intérêt, m'ont moins impressionnée.
C'est surtout Asako qui en est le personnage principal, coupable et victime, pénitente et cruelle. Torturée. Son passé et sa relation avec l'assassin explique tout, le meurtre de sa fille, sa cruauté, les liens insoupçonnés entre le tueur et la victime.
Cependant ce deuxième épisode m'a un peu déçue : un ultime secret qui est déjà deviné (rapport tueur-victime) qui tarde à être dit et pour lequel le suspense de la révélation n'existait plus. Le mystère par contre n'est pas levé quant à la position de témoin de chacune des fillettes lors de l'assassinat.
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