A la frontière entre l’art et le design, voici aujourd’hui un coup de projecteur sur Ferdinand Springer (1907-1998), un dessinateur-peintre-graveur que l’Histoire mis sur la route de l’exil. Né Allemand, Ferdinand Springer décida de fuir le nazisme à 20 ans, pour s’installer en Italie puis en France. D’abord à Paris, Ferdinand Springer développe une oeuvre originale et abstraite le faisant appartenir à la nouvelle École de Paris. Contraint de fuir à nouveau, il s’installe à Grasse dans le sud de la France, puis en Suisse en 1942, avant de revenir s’établir définitivement dans le sud de la France dès la fin de la Guerre. En 1939, Ferdinand Springer fut interné aux Camp des Milles en tant que ressortissant allemand, car il était suspecté d’intelligence avec l’ennemi. C’est à ce même endroit, au Site-Mémorial du camp des Milles, qu’un hommage lui est rendu aujourd’hui, à travers une exposition intitulée « Ferdinand Springer, le destin d’un exilé ». Cette première exposition qui se tiendra du 13 juillet au 8 septembre 2013 sera suivie du 25 septembre au 15 décembre 2013 d’une seconde exposition se déroulera une seconde exposition regroupant en outres des oeuvres de quelques uns des artistes qu’il a côtoyé durant sa vie : Bellmer, Ernst et Wols. Je vous présente ici une sélection des quelques unes de ses oeuvres tardives, orientées vers la libre figuration de paysages réinventés.
[Via joanadamatta]