Des biologistes spécialisés dans le domaine du comportement à l'université de Zurich ont réalisé des expériences sur des souris femelles. Ils ont pu démontrer, avec une réflexion portant sur le génome des souris, qu'il y a bien une corrélation entre la longévité et la personnalité. En gros, les souris qui étaient les moins actives et les moins exploratrices (de nature) étaient, dans une certaine mesure, celles qui vivaient aussi le plus longtemps.
On précise « dans une certaine mesure », car si la souris est très peureuse, l'effet ne fonctionne plus, car la survie est alors compromise. Il y a un minimum d'assurance à avoir. Les chercheurs ont ainsi pu vérifier cette théorie qui stipule qu'il existe un compromis entre l'espérance de vie et la personnalité. Une personnalité très active qui permet la croissance et la reproduction se paie par une plus faible espérance de vie, globalement.