Décidément, le Qatar ne fait jamais rien comme tout le monde. Déjà omniprésent sur la scène footballistique en étant propriétaire de clubs comme le PSG ou Manchester City, le petit émirat a réussi à obtenir l’organisation de la Coupe du Monde de football 2022. Un sacré exploit mais également un challenge fou. Mais la folie des grandeurs, les Qatariens ça les connait! En effet, accueillir le plus grand évènement sportif de la planète derrière les Jeux Olympiques, c’est loin d’être une sinécure. Imaginez un peu! Un pays un peu moins grand que l’Île-de-France organiser un tel évènement. Mais si « Impossible n’est pas Français », il n’est pas non plus Qatarien. Ainsi la grande chance du petit pays du Moyen-Orient, c’est qu’ils ont « du pétrole et des idées ». Et il faudra beaucoup d’or noir pour faire de 2022, l’année du Qatar. En effet, on apprend d’une étude du très réputé cabinet d’audit et de conseil Deloitte que le Qatar est disposé à concéder des investissements estimés à… 156 milliards d’euros. A titre de comparaison, la France avait dépensé 1,56 milliards d’euros pour sa Coupe du Monde en 1998. Et sans faire offense au pays d’origine de Nasser Al-Khelaïfi, en termes d’infrastructures, on est loin du compte. Pas de stades, pas de routes, pas de métro, pas d’aéroports…tout ça à faire sortir de terre, ou plutôt de sable en 9 ans. Ce secteur devrait déjà coûté la bagatelle de 110 milliards d’euros. Autre domaine à penser de fond en comble: l’hôtellerie. Un véritable casse-tête pour les organisateurs lorsque l’on sait que ce sont près de 400 000 touristes qu’il faudra loger. Alors que cela soit hiver ou été, il va falloir s’activer et sortir le porte-monnaie!