Comment devenir une ville-étape?

Publié le 12 juillet 2013 par Etvsport @etvsport

Tracer le parcours du Tour de France  se révèle chaque année être un casse-tête. Ainsi, il faut faire avec les contraintes fixées par l’organisateur: une distance totale aujourd’hui de 4000km maximum, une arrivée à Paris, pas plus de deux étapes 225km, vingt et un jours de course et deux journées de repos.

Après avoir trouvé la cité accueillant le « grand départ » du Tour, les organisateurs peuvent s’attaquer aux villes-étape. Pour choisir ces villes phares d’un jour, l’équipe organisatrice a l’embarras du choix. En effet, plus de 200 communes se déclarent tous les ans candidates seules 35 environ sont choisies. Même de grandes métropoles comme Tokyo ou Doha se verraient bien donner le coup d’envoi de l’épreuve. La ville suisse de Verbier a postulé durant 22 années de suite avant de voir débouler le peloton du Tour 2009. Peu importe leur taille: Jausiers (Alpes de Haute-Provence), idéalement placé au pied du col de la Bonette, a accueilli une arrivée d’étape en 2008 malgré son petit millier d’habitants.

Néanmoins toutes doivent remplir la même obligation: payer une redevance aux organisateurs du Tour, environ 90 000 euros pour une arrivée d’étape et 60 000 euros pour un départ. Sans compter les frais annexes: refaire une route, aménager des espaces pour accueillir es 2000 véhicules de la gigantesque caravane et ceux des organisateurs, nettoyer après coup…Mais l’investissement est bien souvent rentable. Dans les collectivités locales, on estime souvent que 1 euro dépensé pour accueillir le Tour en génère 4-5, voire et parfois plus encore. A londres, d’où a été donné le grand départ en 2007, le retour sur investissement aurait été 10 fois supérieur aux dépenses.

Et oui, la Grande Boucle ça rapporte!

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