Un livre autour de la naissance, un beau texte à laisser à son enfant

L’histoire commence dans le ventre de la mère…

 Un livre est, en soi, un enfant pour l’auteur. Mais que dire d’un projet de livre qui aurait trait à une naissance. L’une de mes futures stagiaires, grand-mère comblée, a un projet de ce type, mais chhht je n’en dirai pas plus…

Que l’on soit future ou déjà maman, futur ou déjà papa, grand-père ou grand-mère, on peut avoir le projet littéraire d’immortaliser ce passage à la fois magique et exceptionnel qu’est la naissance. Ce peut être un excellent sujet de travail, un très beau projet à mener sur les 10 mois que durent l’atelier annuel, tiens c’est vrai, 10 mois, le temps d’une belle et longue grossesse.

Bien sûr, il existe déjà des produits « tout faits » pour fabriquer matériellement un livre. Cela consiste en des sortes de « moules » tout prêts dans lesquels on inscrit à la main, ou l’on fait imprimer par le vendeur, quelques détails charmants pour tracer les premières années de l’enfant (poids, taille, premières dents, premiers petits mots etc.). Je ne parle pas de cela ici. Ici, on fait tout soi même parce qu’on prend des cours tout ce qu’il y a de plus sérieux pour devenir un écrivain.

On pourra toujours partir de cette base précédemment citée. Mais après avoir fait la compilation de tout ce que l’on souhaite fixer sur le papier et transmettre à la postérité, viendra le temps plus difficile de faire un texte qui vient de soi et soi seul(e), de bâtir une vraie histoire, un roman ou sorte de manifeste que l’enfant devenu grand lira avec émotion parce qu’il y recevra directement, en plein cœur, le message d’amour de celui qui l’a écrit.

Quelques pistes de travail pour ce type de projet :

1/ Un livre à la première personne (c’est le père ou la mère qui parle)

2/ Un livre d’images –ou de photos de l’enfant –  illustrées de textes, ces textes pouvant être des poèmes, des contes, des nouvelles…

3/ Un conte, un roman…dont l’enfant est le héros.

4/Un livre de chansons

Une naissance participe de la saga familiale

Je me rappelle une histoire très triste que nous racontait notre prof d’ethnologie à l’université : Un vieux polynésien avait écrit ses mémoires et celle de ses ancêtres sur un parchemin à l’intention de ses petits enfants. Malheureusement ces derniers ne s’intéressaient plus aux ancêtres et aux traditions et buvaient du Coca Cola. Le prof nous expliqua alors que le vieil homme au moment de mourir, s’était fait enterrer avec son manuscrit, emportant sa mémoire dans le tombeau et amputant par là même les jeunes générations de tout leur passé.