J’ai déjà eu l’occasion d’en parler ici car c’est une idée qui me taraude depuis toujours, peut-on vivre sans la télévision ? Dans l’absolu tout est toujours possible mais vivrait-on réellement mieux, ça se discute. Par contre, ce dont je suis certain, c’est que je ne pourrais pas vivre sans la radio.
Je ne sais pas si tout le monde est comme moi ou si c’est une certitude liée à l’âge. J’ai toujours connu la radio alors que j’ai vu arriver la télévision dans les foyers français, dans le courant des années cinquante et dans ma famille à la charnière années cinquante, années soixante, c'est-à-dire quand j’avais à peine une dizaine d’années. Donc, dix ans d’enfance à ne connaître que la radio, ça vous marque une existence.
Tous les jours, sans exception, j’écoute la radio. J’écoute France Info quand je me lève le matin pour être immédiatement au courant des évènements qui se sont déroulés durant les heures écoulées depuis mon coucher, un résultat sportif, un avion qui s’est écrasé dans la nuit, un décédé célèbre, j’aime être au courant de l’actualité. Le reste de la journée, si un CD ne tourne pas sur la platine, c’est encore la radio qui fait la bande son. Je suis fidèle à trois stations exclusivement, Radio TSF qui ne diffuse que du jazz, Radio Classique de la musique du même nom et FIP qui englobe tous les genres. Les deux dernières présentant cet avantage indéniable, de ne pas me casser les oreilles avec des spots de pub perpétuels. Selon les heures de la journée, selon mon humeur de l’instant ou bien selon les saisons, je passe de l’une à l’autre.
J’aime beaucoup la radio, pour la musique qui n’étant pas issue de ma discothèque crée un enchaînement musical inattendu donc varié. N’étant pas l’acteur actif de la programmation chaque morceau est une surprise. Mais ce sont les bulletins d’informations qui font toute la différence avec la télévision, même les chaînes d’informations en continu style BFM TV ou iTélé, ne font pas le poids, pour moi, face à la radio.
Je trouve qu’on comprend mieux les informations quand on les écoute à la radio – ou mieux encore quand on les lit dans le journal, bien évidemment – qu’à la télévision. La télé, ce sont des images obligatoirement, or elles ne sont pas toujours parlantes ou intéressantes. Et toujours elles court-circuitent la parole car la superposition texte/image, crée une confusion. Parfois des informations données par la télé sont complètement creuses ou vides de sens mais avec les images on ne s’en rend pas compte car le poids des images l’emporte sur celui des mots et comme un sujet en chasse un autre, on n’a pas le temps de réfléchir à ce qui vient d’être dit. L’image accapare trop l’attention au détriment de la compréhension. A la radio, rien ne vient perturber ce qui est dit, si connerie il y a (car la radio n’en est pas exempte !) on la détecte immédiatement.
Autre attrait de ce medium, l’incognito (relatif, d’accord) des journalistes ou animateurs. Quand ils parlent, on ne les voit pas, l’esprit ne s’égare pas sur la coupe de cheveux de l’une ou les mimiques de l’autre. Leur visage nous sont peu ou pas connus, d’où la surprise agréable ou pas, quand leurs tronches sont découvertes sur Internet ou à l’occasion d’une campagne de pub dans la presse pour la station. Ne subsiste que la voix.
Cette voix seule, sans le décorum des images télévisées, crée une intimité entre l’auditeur et l’animateur ou journaliste caché dans le poste. J’y retrouve alors l’ambiance conservée à l’identique, de mon enfance, quand avec mes parents nous écoutions Radio Luxembourg sur le poste en bakélite, cordon ombilical nous reliant au reste du monde en marche vers le progrès.
J’ai déjà eu l’occasion d’en parler ici car c’est une idée qui me taraude depuis toujours, peut-on vivre sans la télévision ? Dans l’absolu tout est toujours possible mais vivrait-on réellement mieux, ça se discute. Par contre, ce dont je suis certain, c’est que je ne pourrais pas vivre sans la radio.
Je ne sais pas si tout le monde est comme moi ou si c’est une certitude liée à l’âge. J’ai toujours connu la radio alors que j’ai vu arriver la télévision dans les foyers français, dans le courant des années cinquante et dans ma famille à la charnière années cinquante, années soixante, c'est-à-dire quand j’avais à peine une dizaine d’années. Donc, dix ans d’enfance à ne connaître que la radio, ça vous marque une existence.
Tous les jours, sans exception, j’écoute la radio. J’écoute France Info quand je me lève le matin pour être immédiatement au courant des évènements qui se sont déroulés durant les heures écoulées depuis mon coucher, un résultat sportif, un avion qui s’est écrasé dans la nuit, un décédé célèbre, j’aime être au courant de l’actualité. Le reste de la journée, si un CD ne tourne pas sur la platine, c’est encore la radio qui fait la bande son. Je suis fidèle à trois stations exclusivement, Radio TSF qui ne diffuse que du jazz, Radio Classique de la musique du même nom et FIP qui englobe tous les genres. Les deux dernières présentant cet avantage indéniable, de ne pas me casser les oreilles avec des spots de pub perpétuels. Selon les heures de la journée, selon mon humeur de l’instant ou bien selon les saisons, je passe de l’une à l’autre.
J’aime beaucoup la radio, pour la musique qui n’étant pas issue de ma discothèque crée un enchaînement musical inattendu donc varié. N’étant pas l’acteur actif de la programmation chaque morceau est une surprise. Mais ce sont les bulletins d’informations qui font toute la différence avec la télévision, même les chaînes d’informations en continu style BFM TV ou iTélé, ne font pas le poids, pour moi, face à la radio.
Je trouve qu’on comprend mieux les informations quand on les écoute à la radio – ou mieux encore quand on les lit dans le journal, bien évidemment – qu’à la télévision. La télé, ce sont des images obligatoirement, or elles ne sont pas toujours parlantes ou intéressantes. Et toujours elles court-circuitent la parole car la superposition texte/image, crée une confusion. Parfois des informations données par la télé sont complètement creuses ou vides de sens mais avec les images on ne s’en rend pas compte car le poids des images l’emporte sur celui des mots et comme un sujet en chasse un autre, on n’a pas le temps de réfléchir à ce qui vient d’être dit. L’image accapare trop l’attention au détriment de la compréhension. A la radio, rien ne vient perturber ce qui est dit, si connerie il y a (car la radio n’en est pas exempte !) on la détecte immédiatement.
Autre attrait de ce medium, l’incognito (relatif, d’accord) des journalistes ou animateurs. Quand ils parlent, on ne les voit pas, l’esprit ne s’égare pas sur la coupe de cheveux de l’une ou les mimiques de l’autre. Leur visage nous sont peu ou pas connus, d’où la surprise agréable ou pas, quand leurs tronches sont découvertes sur Internet ou à l’occasion d’une campagne de pub dans la presse pour la station. Ne subsiste que la voix.
Cette voix seule, sans le décorum des images télévisées, crée une intimité entre l’auditeur et l’animateur ou journaliste caché dans le poste. J’y retrouve alors l’ambiance conservée à l’identique, de mon enfance, quand avec mes parents nous écoutions Radio Luxembourg sur le poste en bakélite, cordon ombilical nous reliant au reste du monde en marche vers le progrès.