Ce fut une longue journée laborieuse étonnamment joyeuse, une journée d’éclaircies, de mots définitifs qui ne ferment aucune porte et interdisent aux voleurs d’âmes de commettre une effraction par la fenêtre.
Ce fut une longue journée chaude et estivale, où le cœur vidé de ses inutiles pathos, on s’en va la poursuivre ailleurs, légère et libérée. On sait que cette sensation ne peut être que fugace, on décidé la prolonger, de s’en délecter jusqu’au bout de la nuit.
On rentre chez soir. Il fait nuit. On ouvre ses volets, fait pénétrer la modeste fraîcheur tant attendue. On s’accoude, se penche, découvre les lumières du voisinage enfin silencieux. On se surprend à sourire, à être heureux, sans raison autre que celle d’avoir conscience d’être vivant.
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