Et dire que depuis notre arrivée ici, je me demandais quel était donc cet étrange arbuste qui parvenait à survivre parmi les mauvaises herbes. J'ai même hésité à le tailler. Mais ces derniers jours, il a fleuri et c'est à ce moment qu'il a enfin révélé son identité . Il m'a suffit de humer son parfum, pour que me reviennent les douces effluves du Chèvrefeuille. Sa simple vue n'évoquait rien en moi. Mais ce parfum! Rien ne pourrait m'ôter le souvenir de ces moments durant lesquels, blottie contre elle, s'associaient l'odeur de son parfum de Chèvrefeuille et la chaleur réconfortante des bras d'une maman. Une douce réminiscence à partager ici. Une de mes madeleines de Proust...