Le Tourneur de Page, de Muriel Zürcher

Bonjour à tous !

Voici enfin un nouvel article ! Encore désolée pour la pénurie du moment.. mais je dois rendre mon mémoire demain, alors la lecture n’est pas numéro 1 sur ma liste des choses à faire !

Et pourtant, j’ai terminé hier soir, ce roman jeunesse, trouvé au salon du livre du Plan de la Tour en juin dernier. Il s’agit du Tourneur de Page, Passage en Outre-Monde de Muriel Zürcher, l’auteur également de l’album jeunesse Krokmais dont je vous ai parlé il y a quelques mois !

Cet ouvrage est publié aux éditions Éveil & Découvertes, dans la collection Vendredi soir* (11 ans et +).

J’ai trouvé cette aventure très agréable à suivre, à lire. Elle est entraînante et les personnages sont attachants. Voici le résumé de l’éditeur que l’on trouve sur la 4ème de couverture:

Sous la Bulhavre, la vie est d’une ennuyeuse perfection. Pas question d’enfreindre les 10 000 règles édictées pas le Tourneur de Page, à commencer par celle-ci: « Sous la Bulhavre, la vie est obligatoirement heureuse ! » Pourtant, les deux frères Alkan et Tahar, rêvent de braver l’interdit… Jusqu’où les emmènera cette soif irrépressible de liberté ?

Je ne vais pas trop m’étendre plus sur l’histoire, car je dois vite retourner à mon mémoire de recherches, mais je dirais que le Tourneur de Page en voulant redonner une chance à la nature de renaître, a privé les humains de leur liberté, de leurs droits. En les enfermant sous cette sorte de dôme qu’est la Bulhavre, il les a regroupé par couleur, a formé des familles de quatre membres, pas un de plus et leur a lavé le cerveau à coup de règles inscrites dans le manuel que tout le monde doit connaître par coeur. Il leur a intégré une « misphère », genre de mini puce au niveau du nombril, capable de les soigner mais aussi de leur effacer la mémoire, jusqu’au point d’oublier un membre de leur famille si ce dernier a commis une faute. Plus de place pour l’amour, tout est une question de survie, de chose pratique. Mais le désir de liberté gagne certaines personnes et les poussent à fuir. L’Outre-Monde saura les accueillir, car en effet, ils restent des humains à l’extérieur de la Bulhavre, qui ont compris que les règles du Tourneur de Page n’étaient que mensonge.

Le Télérama via Michel Abescat a dit à propos de cet ouvrage: « L’aventure est belle, vivement racontée. » Et dans le Monde, Nils C. Ahl a partagé: « Sur un canevas classique et dyspotique, Muriel Zürcher réussit un roman d’adolescence tout à fait convaincant [...]. »

Je vous assure que ce roman est à lire, ce n’est que le premier tome, il y en a encore 2 à la suite il me semble. J’aimerai connaître votre opinion si vous l’avez déjà lu, et si ce n’est pas le cas, dites moi si je vous ai donné envie