Cette année j'ai été taguée par Isatagada qui m'a ainsi invitée à participer à "La radio de l'été des blogueurs". L'occasion de partager un titre que j'écoute beaucoup en ce moment et vers lequel je reviens souvent après quelques périodes pendant lesquelles je m'en éloigne. Un des morceaux qui m'accompagnent régulièrement, quoi.
Mon choix s'est porté sur "Le partisan" de Léonard Cohen interprété par Piers Faccini.
Parce qu'il s'agit d'un titre qui a une histoire et qui s'inscrit d'ailleurs dans la Grande Histoire.
Il s'agit d'un titre écrit par Léonard Cohen en 1969 mais qui revisite une chanson française intitulée "la complainte du partisan" qui fut un des chants de la résistance française lors de la seconde guerre mondiale.
Ce titre a été repris de nombreuses fois mais c'est la version de Piers Faccini qui a ma faveur parmi toutes celles que j'ai eu l'occasion d'entendre jusque là.
Il y a bien sûr le grain de voix de cet artiste et son interprétation qui rendent cette chanson si envoûtante. J'aime beaucoup la version originale interprétée par Léonard Cohen mais je trouve celle-ci plus lumineuse.
C'est une petite pépite que je suis ravie de partager ici aujourd'hui ici :
"When they poured across the border
I was cautioned to surrender,
this I could not do;
I took my gun and vanished.
I have changed my name so often,
I've lost my wife and children
but I have many friends,
and some of them are with me.
An old woman gave us shelter,
kept us hidden in the garret,
then the soldiers came;
she died without a whisper.
There were three of us this morning
I'm the only one this evening
but I must go on;
the frontiers are my prison.
Oh, the wind, the wind is blowing,
through the graves the wind is blowing,
freedom soon will come;
then we'll come from the shadows.
Les Allemands étaient chez moi, (The Germans were at my
home)
ils me dirent "Signe toi," (They said, "Sign
yourself,")
mais je n'ai pas peur (But I am not
afraid)
j'ai repris mon arme. (I have retaken my
weapon.)
J'ai changé cent fois de nom, (I have changed names a
hundred times)
j'ai perdu femme et enfants (I have lost wife and
children)
mais j'ai tant d'amis (But I have so many
friends)
j'ai la France entière. (I have all of
France)
Un vieil homme dans un grenier (An old man, in an
attic)
pour la nuit nous a caché, (Hid us for the
night)
les Allemands l'ont pris; (The Germans captured
him)
il est mort sans surprise. (He died without
surprise.)
Oh, the wind, the wind is blowing,
through the graves the wind is blowing,
freedom soon will come;
then we'll come from the shadows
MERVEILLE.
Puisque le jeu consiste à passer le relais à d'autres blogueurs, je tague Raphaël et Pablo de Webzine Prise de Vue et Audrey du Palindrome.
A noter que cette jolie version signée Other Lives mérite aussi que tu lui prêtes une oreille attentive...