• Christian Estrosi : il y a bien eu un « Yalta de la haine ».
Après la polémique provoquée par le dépité UMP des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi, concernant ses propos sur les Roms qu’il qualifiait de délinquants à mater, ce dernier a tenu à modérer ses propos : " Criminalité, drogue, proxénétisme, corruption, vols : tous les chemins mènent à Roms ! ". Selon un journaliste moustachu du site Mediapart qui a préféré garder l’anonymat, il y aurait bien eu au mois d’avril dernier une réunion secrète entre l’UMP et le Front National. Cette dernière aurait eu pour but de se répartir les boucs émissaires, ce que Christian Estrosi ne dément pas : " J’ai rencontré Marine Le Pen, c’est exact. Je lui ai proposé de ne plus parler des arabes à condition qu’elle me laisse l’exclusivité sur les Roms, et elle a accepté. Par contre, au moment de parler des israélites, c’est une présidente en fuhrer qu’il m’a hurlé pas touche, les juifs, c’est à papa ! ".
Christian Estrosi a conclu en expliquant qu’après une telle conférence, personne ne pouvait plus accuser l’UMP de chasser sur les mêmes terres que le Front National.
• Crash de San Francisco : le commandant de bord s’explique.
Quelques jours après le crash du vol 214 d'Asiana à San Francisco, l’audition du commandant de bord par la commission d’enquête permet d’y voir un peu plus clair quant aux circonstances du drame : " Quand une hôtesse de l’air m’a dit qu’on allait atterrir, j’ai commencé à paniquer, car je sais que beaucoup d’accidents arrivent à ce moment-là : c’est toujours dangereux de toucher le sol ! Alors, prévoyant de nature, j’ai lâché les commandes pour bien mettre à l’abri les boîtes noires car je ne voulais surtout pas qu’elles soient endommagées ! ". Force est de constater que le pilote a eu raison sur deux points : d’une part, c’est bien au contact du sol que l’avion s’est crashé. D’autre part, les boîtes noires, retrouvées empaquetées dans des couvertures de survies normalement réservées aux passagers, sont en parfait état.
• Manif pour tous : suite et fin.
Nicolas Bernard-Buss, jeune homme de 23 printemps, a été relaxé mardi par la cour d’appel de Paris. Ce jeune militant anti-mariage pour tous était incarcéré depuis le 19 juin pour rébellion lors de son interpellation en marge d'une manifestation. Extrêmement heureux de la nouvelle de sa libération à venir, ses parents se sont effondrés en apprenant l’intention de leur fils d’épouser un de ses compagnons de cellule : " Si le seul moyen d’empêcher cette union contre-nature, c’est qu’il reste en prison, alors nous sommes prêts à nous pourvoir en cassation contre cette décision de la cour d’appel. ". • Lutte contre le chômage : Hollande sort l’artillerie lourde. Nombreux étaient les observateurs qui pensaient que le président de la république ne parviendrait pas à inverser la courbe du chômage avant la fin de l’année. Et pourtant, c’est chose faite, depuis l’embauche mercredi dernier de plusieurs centaines de milliers de fonctionnaires à Pôle Emploi. Invité pour son traditionnel discours du 14 juillet qu’il a préféré prononcer avec quelques jours d’avance, le chef de l’état a expliqué les raisons d’une mesure aussi courageuse qu’inattendue : " Moi, président de la République, je me suis demandé pourquoi les fonctionnaires de l’ANPE n’aidaient pas les français à trouver un emploi. Moi, président de la République, j’ai trouvé la réponse : c’est parce qu’ils n’en ont jamais trouvé un eux-mêmes ! Alors, moi, président de la République, j’ai pensé que les personnes les mieux à même d’aider les chômeurs étaient celles qui étaient dans leur situation auparavant et qui s’en sont sortis à force de courage et de ténacité. Moi, président de la République, je suis un président normal qui fait des choses anormales. " Stéphane Halimi **Parce que se tenir au courant de l'actualité c'est bien, mais en rire c'est mieux, retrouvez dorénavant la chronique satirique de Stéphane Halimi, tous les jeudis. Toute ressemblance avec des personnes ou des faits existants n'est donc pas fortuite, seulement décapée par ce rédacteur loufoque et décalé.
Retrouvez "Le panier du dimanche !"