11 juillet 2013
Franck Sharko et Lucie Hennebelle, du 36, quai des orfèvres, sont appelés sur une scène de crime. Un homme, Christophe Gamblin, est retrouvé mort dans son congélateur. Alors que cette enquête commence, un garçon d'une dizaine d'année est retrouvé dans Paris et hospitalisé avec pour seul papier sur lui, le nom de Valérie Duprès, une journaliste d'investigation, amie de Christophe Gamblin et qui a disparu. La particularité de ce garçon est qu'il a un tatouage avec un nombre, qu'il a été exposé à la radioactivité et qu'il vient probablement d'un pays de l'Est.
En parrallèle, une vieille histoire revient hanté Sharko, celle de l'Ange rouge.
Mon avis : Un très bon thriller !
Franck et Lucie sont attachants pour diverses raisons : ils travaillent ensemble mais forment également un couple, chacun est hanté par une histoire plus ou moins récente, dans laquelle il a perdu des personnes très proches et ressent encore des effets psychologiques de ces affaires. Ils sont vraiment complémentaires pour mener cette enquête, Franck qui est plutôt du genre impulsif alors que Lucie analyse, fait des liens.
Il y a bien entendu toute une équipe qui travaille derrière eux, la police scientifique a un rôle important dans cette histoire pour faire avancer l'enquête. Notamment sur tout ce qui concerne le grand froid et la radioactivité.
C'est un vrai thriller car plusieurs passages sont vraiment éprouvants à lire : l'horreur des conditions dans laquelle est morte la victime, les traitements infligés à tel ou tel personnage et puis cette idée qu'il y a un médecin, un fou, qui se livre à des expériences atroces et qu'il n'est pas seul dans cette affaire très macabre.
L'aspect nucléaire est traité de façon très intéressante, à travers le travail de Valérie Duprès, sur les conséquences sanitaires de la radioactivité. Les passages de l'histoire qui nous emmènent dans lieux où le nucléaire a fait des ravages sont vraiment inquiétants. Les explosions de Tchernobyl et Fukushima sont abordées pour montrer les risques que court l'homme. Habitant non loin d'une centrale de traitement des déchets et d'une centrale de production, cela m'a vraiment fait frissonner de peur.
Merci Enna !