Les 25e Eurockéennes de Belfort – Jour 2

Publié le 11 juillet 2013 par Touteouie @Toute_Ouie

Avec deux heures de sommeil dans les pattes, on est prêt à affronter le 2ème jour des Eurockéennes qui doit voir nos chouchous de Smashing Pumpkins se produire. Mais ne brûlons pas les étapes !

On arrive enfin sur le site du festival pour Airbourne. En 2010, on avait pu les voir jouer ici-même et faire des trucs de fous (notamment un solo de guitare à 30m du sol) alors on avait envie de voir ce qu’ils avaient prévu de faire cette fois ! Le mur d’enceinte Marshall est installé et le chanteur d’Airbourne s’explose déjà des canettes de bières sur la tête, boit une bouteille de vin cul sec et joue de la guitare sur les épaules de son collègue. Musicalement, c’est du hard rock à la AC/DC, ni plus ni moins et ça se laisse écouter même s’il faut avouer qu’on vient surtout pour la personnalité délirante du chanteur que pour leurs morceaux.

On se rapproche de la scène de la plage où Jupiter & Okwess Int. est venu du Congo pour nous faire profiter de leur musique rumba, séduisante à souhait. Ça change un peu et c’est parfait pour manger. On restera même jusqu’à l’arrivée du Club des Justiciers Milliardaires d’Abidjan. On a été intrigué par leur nom, il faut dire. Mais ils ne nous auront pas laissé de souvenir impérissable, soyons honnête.

Il est déjà temps de rejoindre la Green Room où Woodkid est attendu. Le son est bon, la voix du lyonnais est parfaite et le public est venu nombreux l’applaudir. On prend plaisir à écouter ses titres joliment composés mais on ne restera malheureusement que la moitié du set. Notre envie d’être bien placé pour les Smashing Pumpkins est bien plus forte qu’un petit Iron, aussi magnifique que ce titre puisse être ! Oui, Touteouie est une groupie parfois, sache-le !

Il est 23h30 et le groupe qu’on a attendu toute la journée (voire toute notre vie !) entre enfin en scène sans un mot. Chacun prend ses instruments et c’est parti. Les riffs de guitare lacèrent la foule qui se démène à mettre un bordel monstre. On tient le coup quoiqu’il arrive. Billy Corgan suit l’action des yeux, que ce soit le slameur qui atterrit sur la barrière et la fille sur les épaules de son copain. Rien ne semble échapper à Corgan et pourtant son visage reste totalement hermétique et impassible. Impossible de savoir s’il est content d’être là ou si la tournée à rallonge commence à lui porter sur le système. Il daignera dire deux mots à la moitié du concert avant de se renfermer dans son mutisme. Dommage. Niveau setlist, le groupe ose jouer Oceania, titre de 9 minutes tiré de leur dernier album qu’on adore. Mais bien sûr, les incontournables sont là : Today, Bullet with Butterfly Wings, Disarm, Tonight, Tonight, 1979, Ava Adore. Les Smashing reprendront même Space Odity de David Bowie. La classe. Au final, on aura perdu un paquet de calories à ce concert, on a adoré les versions jouées, mais on aurait aimé un Billy plus communicatif ou tout du moins plus démonstratif. Enfin, pas de regret ! On a enfin vu les Smashing en live !

A peine le temps de se désaltérer que c’est déjà l’heure de choisir : Archive qu’on a déjà vu 3 fois ou The Bloody Beetroots qu’on passe notre temps à rater sur scène ? On ne résiste pas à l’appel d’Archive sur la plage, même si on ne restera pas jusqu’à la fin. Après tout, on les voit aux Nuits de Fourvière dans deux semaines. Pas la peine de se gâcher le plaisir !

Le jour 2 s’achève sur Fuck U, bien rock’n’roll comme message, n’est-ce pas ?