Et voilàààà c’est fini. Après 4 jours toujours intenses, Japan Expo a finalement refermé ses portes à Paris Nord Villepinte depuis dimanche soir. C’est avec plaisir que je retrouve les colonnes du blog pour vous raconter la convention avec un point de vue différent, celui d’un accrédité presse, pour vous évoquer aussi bien la préparation de l’événement, les rencontres avec les invités, les couacs, les bonnes surprises, l’ambiance en direct de la salle de presse ou de la fosse du Live House. Ce report ne prétend donc pas vous dire si oui ou non cette édition était une réussite pour le public qui y était, mais vous présenter ces 4 jours sous un angle différent. J’espère que vous apprécierez.
En route !
Préambule : il y a de la vie avant Japan Expo
Japan Expo, en réalité, ça commence très tôt. Pour ses organisateurs on pourrait dire un an voire deux en amont, pour les principaux guests. Pour le public, tout commence souvent en février-mars, après Japan Expo Sud, avec l’annonce des premiers artistes manga, japanime ou j-music. Pour la presse, si on ne tient pas compte des annonces sus-citées, le travail débute en douceur dans le courant du mois de mai : c’est là qu’on demande à son équipe qui peut venir, quel jour, et qu’on lance alors les demandes d’accréditations presse à SEFA EVENT (la société qui gère Japan Expo) et plus précisément à Goma Communication, pour obtenir le précieux sésame qui ouvre les accès à différents espaces journalistiques du salon : l’entrée du festival uniquement, la salle presse, les salles d’interviews, etc. Des accréditations plus difficile à obtenir pour certains cette année, la concurence fut parfois rude !
Ensuite, le rush pré-Japan Expo débute réellement à partir de la mi-juin. Depuis 5 ou 6 ans que je participe à l’évènement côté presse, le son de cloche est le même : « on ne peut pas encore vous donner votre slot d’interview car on attend que les Japonais nous donnent les disponibilités de leurs artistes« . C’est donc pendu au téléphone et aux aguets sur la boite mail que votre serviteur et ses confrères ont effectué 10 jours de jonglage entre les organisateurs, les éditeurs, les managers nippons-anglophones et bien sûr les rédacteurs pour organiser le planning de cette JE (l’agenda google est ton ami !). Entre ceux accrédités pour Paoru, pour Journal du Japon et les amis de Do-Ko et Chroniques d’un Newbie, nous voilà parti : une bonne dizaine de rédacteurs et de photographes prêt à gravir la montagne Japan Expo. Au programme : une dizaine de concerts, tout autant de conférences et le double d’interviews, des rendez-vous pros ou amicaux, une foule toujours au rendez-vous et le soleil lui aussi de la partie !
Jeudi : en rodage…
En ce jeudi matin, les enseignants de France et de Navarre – dont je fais partie je vous le rappelle – sont appelés à statuer sur le BAC. Après une centaine de oui, 21 peut-être et 7 non, votre serviteur a pu prendre la route vers le parc de Villepinte et les bouchons parisiens. Il est 15h30 quand j’arrive dans la place. Une fois l’accréditation récupérée en 1 minute chrono, je file en salle de presse pour saluer les deux organisatrices et vérifier que tout roule, puis je retrouve Laure pour une première interview, afin de dépanner l’ami Dimitri de Kochipan, qui ne pouvait être présent pour son entrevue sur la cérémonie du thé.
Un dépannage pour la forme au final, puisqu’on nous annonce successivement que les invités ne sont pas joignables, que l’agence qui les gère non plus et qu’à force on finit par l’annuler. On apprendra en fin de festival que les invités « cérémonie du thé » ne se sont pointés à aucune de leurs interviews. Japan Expo a confié la partie culture à une boite indépendante qui va parfois se montrer, durant le festival, un peu limite… Mackie et moi-même en avons aussi fait les frais lors d’épisodes d’interprétariat assez calamiteux, lui pour le Kabuki et moi dans une moindre mesure pour le clan ninja Ashura. Néanmoins, relativisons : la culture est nettement plus présente depuis deux ans sur le salon, un bon point à souligner, même si ce secteur se cherche encore. En plus, des artistes comme Kao=S et le clan Ashura cités plus haut étaient motivés et très fiers de représenter leur pays et sa culture. Les défilés de mode et de kimonos tout comme le Kabuki étaient eux aussi très intéressants, et un régal à observer. Ceci compense cela.
La première cartouche ayant été tirée à blanc c’est finalement à 17h40 que m’attend ma première entrevue de cette édition 2013, avec Keito Koume, le dessinateur de Spice and Wolf : l’homme est affable, souriant et nous demande juste d’éviter les photos à moins de coller un dessin sur sa tête pour conserver son anonymat. Je réalise cette interview en compagnie de l’ami Mackie, et nous disposons d’une trentaine de minutes confortables fournies par Ototo pour découvrir le mangaka et lui parler de son parcours, de Spice and Wolf, de son travail amateur sur les doujins, etc, etc. Compte-rendu chez JDJ fin juillet pour la sortie du prochain tome de Spice and Wolf. La fin de l’interview est marquée par un magnifique dessin de Holo pour mister Newbie… il avait dégainé le carnet de croquis plus vite que moi le malin ^^
Cependant il doit filer en 4e vitesse car il est attendu pour la conférence de presse web de Tetsuo Hara. Sauf qu’il revient avec nous 5 minutes plus tard : la conférence a du retard. Pendant que les plus gros sites du web font donc le poireau – monsieur Hara est bavard – on se retrouve à coup de « ah toi aussi tu attends pour Hara ? », on espère, mais on le sent franchement mal. Finalement monsieur Hara a préféré aller au cocktail organisé par la SEFA et a donc annulé la conférence de presse web (ben oui le web c’est nul et ça sert à rien).
De toute façon, le staff de Hara avait spécifié avant le festival qu’il donnait la priorité aux médias japonais sur les Français à Japan Expo. Ils seront quelques uns à nous faire le coup, signe que Japan Expo est une bonne occasion de briller sur le marché japonais une fois invité en France (furance-desu ? Sugoi !). Un classique en j-music et la combine semble faire son chemin, malheureusement. Peu importe, d’autres artistes se sont montrés finalement bien plus intéressants et surtout plus ouverts. Affaire classée.
Vendredi : dans le feu de l’action, jusqu’au firmament !
Les choses sérieuses commencent en ce vendredi. On débute par de la japanime et la rencontre avec Docomo Anime Store et leur manager. Attachée de presse hyper efficace, interprète ok et une interviewée qui sait où elle veut aller : la compagnie est bien rodée à la com, et elle ne vient pas uniquement pour broder Japan Expo sur son CV, mais plutôt pour tenter de conquérir un marché. Je vous retranscris ça dans ces colonnes dès que possible, courant juillet, mais sachez globalement que la compagnie est en phase de test dans l’hexagone et se laisse jusqu’à fin août pour voir dans quelles conditions elle poursuivra son offre. Le prix, la quantité d’animes, le téléchargement, la qualité, tout va dépendre du nombre d’abonnés qui vont venir s’inscrire dans les prochaines semaines.
Sur l’heure du déjeuner, je décide d’aller à la salle Japan Expo où se tient une conférence sur le premier bilan manga de 2013, menée par Nicolas Penedo d’Animeland, avec Kim Bedenne de Pika et Yves Schlirf de chez Kana. Entre vulgarisation et décryptage de tendance plus pointues, le premier quart d’heure de cette conférence est intéressant et confirme que ce n’est la grande forme pour personne sur ce marché, qu’il faut innover et chercher un nouveau public, en s’orientant vers les plus jeunes et les plus vieux, par rapport au public cible des adolescents. Ma collaboratrice Aurélie me remplace pour suivre la suite de la conférence qui sera publiée ici, si elle vaut le coup dans son ensemble.
On digère le sandwich pas terrible et hors de prix de chez Paul, et c’est reparti pour rencontrer un clan de ninjas : des vrais de vrais, from Iga, Japan. Malgré une interprète japonaise qui débutait en français, l’échange est resté très intéressant, cassant des clichés sur les ninjas et me donnant envie de creuser plus avant ce pan de l’histoire nippone. Dossier prévu en août. Une heure de break et de visite du salon m’attendait, avant d’enchainer 2 autres entrevues. Mais, comme souvent sur JE, rien ne se passe comme prévu… Certaines interviews ayant pris du retard, je donne un coup de main à un média concurrent qui ne peut pas se dédoubler pour l’interview d’Angela, le duo de musicien spécialisé dans les génériques d’animes. Le groupe n’est pas vraiment passionnant et il dispose en plus d’un management crispé qui nous interdiront les photos lors du concert du lendemain. Merci, au revoir, au suivant.
Le suivant est une suivante, un rayon de soleil, une artiste hors-norme…. Ayé, ch’uis amoureux ! Votre serviteur et ses collègues hommes ou femmes sont tous tombés sous le charme d’Anam Kawashima, une artiste pop folk à la voix unique, au parcours chaotique, au sourire perpétuel. Fun fact : la dame s’auto-produit depuis quelques années ce qu’il l’oblige à tout gérer de A à Z et à… amener sa fille en interview : un petit bout de chou super poli qui nous a proposé de partager ses bonbons, merchi mademoiselle ! On reparle de tout ça durant l’été, car il y a là, clairement, un coup de cœur !
En tout cas, lorsque la conférence de presse organisée par plusieurs villes du Japon s’est trouvé annulée, je l’ai pris avec le sourire pour aller profiter un peu de la JE Live House ou Anam était prévue. Envoûtant mais diablement trop court ce concert. Quinze minutes c’est un peu étrange quand même. Juste le temps de voir, en tout cas, que quelques investissements ont été fait au niveau des lumières du Live House. La salle était déjà bien équipée sur ce point, elle l’est encore plus et c’est un régal pour les yeux et les objectifs photo. Pour les oreilles un peu moins, même si ça s’est plus senti sur les autres concerts. Pour Anam, seule avec sa guitare, pas trop de souci.
On finit ce deuxième jour en beauté avec une conférence de presse d’anthologie : rendez-vous avec Shoji Kawamori pour 45 minutes d’échange entre le monsieur et les 4-5 médias présents. Les questions étaient plutôt bonnes, mais les réponses encore plus et l’interprétariat d’Emmanuel Bochew est au poil. En terme de contenu ce n’est pas loin d’être le moment le plus intéressant du salon : des anecdotes, des souvenirs, des introspections, de l’humilité… Entre le factuel et le personnel, cette interview fut très enrichissante. Mais c’est peut-être le fan qui parle, allez savoir. Vous jugerez par vous-même dans les colonnes de Journal du Japon, très prochainement.
Samedi : Japan, Japon, Japonais
Seconde grosse journée ce samedi. Les départs en vacances nous ralentissent à l’aller mais, une fois sur place, j’entame le tour habituel des éditeurs. Pas de bol, à 11h15, dès la première rencontre, le téléphone sonne… Je suis attendu pronto pour mon interview de 11h et elle a beau avoir du retard (tiens donc !), elle va maintenant commencer. Sauf que mon interview, du groupe Kao=S était initialement prévue à… 17h30. Où comment ne pas être au courant des modifications de planning. Coup de bol, j’ai entendu le coup de fil en plein milieu de la convention et les attachées de presse de JE nous appellent dès qu’il y a un souci. On a donc évité le pire et les sprints dans Japan, y a que ça de vrai (toi même tu sais).
En tout cas les 4 membres de Kao=S nous ont accueilli avec le sourire, des idées super intéressantes sur le mix entre modernité et tradition et … et la danseuse est juste magnifique. Ils font une excellente musique et un show prenant en plus, je suis assez dégouté d’avoir raté leur représentation du live house car celle à la scène culturelle ne bénéficiait pas des mêmes moyens acoustiques ou visuels.
Ah ! tant que j’en parle des attachées de presse : on a pu très facilement obtenir des renseignements cette année, sans avoir à leur courir après ou faire une queue de 15 min pour avoir la salle d’une interview qui commence dans 5. Il y a eu beaucoup de retards et quelques couacs mais elles étaient là pour essayer d’y parer au mieux et avec le sourire. Merci Sarah & Nathalie, ainsi que les 3 autres dont j’ai oublié le nom : le brun avec qui j’ai pu griller une clope, la petit brune que j’ai traitreusement pris en photo et la blonde à lunettes qui a un japonais remarquable !
Néanmoins, et malgré leurs efforts, il faut avouer que les organismes japonais font un peu ce qu’ils veulent dans leur gestion des relations presse. Japan Expo leur envoie un mail pour demander qui autorise les photos en concert ? Seul le managment de Kylee répond pour dire ok. Les autres, niet. En plus, sur place, ce même management de Kylee semble avoir pris peur devant la nuée de photographes et a décidé de les faire sortir de la fosse presse au bout de 2-3 morceaux… Trop tard monsieur le manager, on a eu le temps de se faire plaisir. Tiens d’ailleurs à propos de la demoiselle, une petite vidéo fun où la demoiselle s’amuse à Paris, puis un extrait de son concert :
Autre exemple, la licence Peace Eco Smile. Nous fûmes interdits de fosse pour leur concert, alors que l’ambiance était beaucoup plus détendue en conférence de presse. PES nous a valu, aussi, les conditions les plus ubuesques d’interview, pour Toshiyuki Kubooka, animateur, chara-designer, réalisateur, j’en passe et des meilleurs : un mec super intéressant, avec des réponses longues et surement captivantes. Si seulement on avait traduit ces réponses, c’eut été encore meilleur.
Car, oui, tous les médias ont eu la bonne surprise d’apprendre par l’attachée de presse de Dybex, juste avant de rentrer en salle, que l’interprète était à peu près capable de comprendre les questions si je les formulais en anglais, mais qu’elle ne pourrait pas traduire les réponses de monsieur Kubooka. Une conversation à sens unique, great ! Un truc débile surtout, que je tenterai tout de même de confier à un confrère qui est intéressé et capable de le traduire, histoire que vous ne soyez pas lésés… Et que je sache enfin ce qu’il a bien voulu me dire, le monsieur !
Tout ça pour dire que quelques clauses en plus à signer à la fin d’un contrat, pour les photos ou la gestion des interprètes ça ne ferait pas de mal.
Surtout que, comme je vais le constater en ce samedi après-midi, les artistes eux-mêmes sont bien souvent ignorants de ces tracas et la majorité sont beaucoup plus cools qu’on ne pourrait croire : la preuve avec Nightmare. L’organisation des interviews fut difficile pour la SEFA, le désir de maîtrise très présent, la difficulté de faire sortir le groupe du Japon palpable. Mais ça n’empêche pas le chanteur et le bassiste de répondre à nos questions avec le sourire malgré le jetlag, ou de faire un petit shooting avec nos journalistes en fin de séance. Idem pour Ninjaman Japan, impressionnants dans leur costume qui en jette, et ravis d’être là. C’est même eux qui nous demanderont de venir prendre la pose avec eux en fin de conférence de presse, pour le fun et ramener ça en souvenir. Bref, comme dirait Bertrand de Torpedo dans notre interview (ici) : si seulement les manageurs japonais pouvaient se détendre un peu, ce serait génial !
Refermons la parenthèse en passant à un auteur francophone : c’est l’heure de mon entrevue avec Tony Valente, l’auteur de l’excellent Radiant, le premier global manga que j’apprécie sans un seul « oui, mais« . Ce fut l’occasion pour moi de me rendre au stand Ankama, toujours très bien décoré. L’auteur a pu faire une pause dans sa séance de dédicace pour qu’on s’installe au calme et qu’on discute de manga…et de SON manga bien sûr. Comme je l’avais pressenti à la lecture du premier tome et des précédentes interviews de l’auteur, l’homme est un lecteur assidu de shônens et possède une imagination débordante. La discussion est à bâtons rompus, entre deux fans de manga aux références communes : il est fan de Yuko Osada et de Yusuke Morata, de One Piece et de Blue Exorcist… On ne pouvait que s’entendre ! L’interview arrivera en fin d’année, avec le tome 2. Je vous parlerai du tome 1 en attendant, dans quelque temps.
Dimanche matin : la mode est aux zombies…
Mon dieu que mes yeux piquent en ce dimanche matin ! Japan Expo est l’occasion de se retrouver entre rédacteurs de tous horizons et d’en rencontrer des nouveaux, logique donc qu’on passe nos journées à bosser et nos soirées à blablater autour d’un verre. Le dimanche de JE est donc traditionnellement une journée de morts-vivants : fatigue et cernes j’écris vos noms (l’occasion de faire des belles photos pour monter des beaux dossiers, muarf). Tout ceci n’empêchant pas de bosser, je commence la journée comme j’avais fini la précédente, en parlant dans la langue de molière avec Samantha Bailly, scénariste nobi nobi ! qui est toujours aussi souriante, contente d’être là et de nous parler de son prochain projet chez l’éditeur jeunesse : Kotori, le chant du moineau. On en reparle en septembre, pour la sortie.
Vient ensuite pour moi l’occasion de lâcher un peu le dictaphone et de suivre mes compères. Bon j’avoue, le bavard que je suis a aussi posé des questions entre deux clichés, à monsieur Ikeno, l’auteur de Malicious Code chez Komikku, pour qu’on échange sur nos expériences de profs. Interprétariat nickel et souriant, merci Sahé !
Dernière pause déjeuner du festival : je croise avec bonheur, Gally, Laure, Jean-Baptiste et Victoire. On se lance dans l’entreprise folle de manger à 12h45 des produits made in JE pour pas trop cher en allant prêt du coin cuisine, fourmillant de stand cette année. C’est toujours cher mais un petit curry correct pour 5 euros chez mog mog Japon s’est avéré une excellente affaire, avec pas plus de 10 minutes de queue. Chacun armé de son plat brulant on retourne en salle de presse pour le déguster… en faisant la course façon garçon de café avec Gally, dans la grande allée centrale, zig zaguant dans la foule. On est un peu bête mais c’était drôle. Et en plus j’ai gagné. On embarque un Remi et un Alex et nous voilà dans la salle business pour une petite bouffe improvisée et super sympa. Les petits plaisirs de JE quoi.
Ensuite, comme il faut de tout pour faire un bon Japan Expo, ce dimanche fut aussi l’occasion d’une dernière interview avec un… Coréen ! Kim Byung-Jin, l’auteur de Jackals, Chonchu et le nouveau Warlord nous a accordé vingt minutes pour une interview super efficace : réponses intéressantes et précises sur ses expériences éditoriales entre Corée et Japon, pas de timidité japonaise consensuelle, et un superbe dessin en clôture. PS : le mec est pas mal – une sorte de bel italien de l’Asie – mais c’est finalement sa femme que j’aurais dû interviewer… Mais quel canon les amis, quel canon !
Retour à la photo avec, successivement, les deux invités Wakanime : Ochikoshi et Iwakami, les deux producteurs de chez Aniplex. Quelques soucis d’interprétariat, un peu d’usure du coté des intervenants (ils ont croisé Tetho juste avant c’est normal ^^) mais on s’en est pas mal sorti avec messieurs Jean-Baptiste et Ben.
Il est désormais 17h, nous nous dirigeons vers le JE Live House en faisant une pause au stand Un Igloo dans la ville pour une petite glace au yaourt bien agréable. Rafraichi, nous allons nous installer au concert de Nightmare, le plus attendu de cette édition, encore plus du côté de mes collègues spécialisés en musique. C’était pêchu, ça m’a rappelé le visu de mon adolescence et je me suis éclaté à la photo, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Il parait qu’ils étaient super contents de leur venue et qu’ils aimeraient revenir pour une tournée européenne. Mais bon ils disent tous ça sur place, donc soyons prudent.
Fin de la Japan Expo par une tournée des stands, pour récupérer de quoi vous faire un joli concours manga & photo cet été et les 19h30 sonne l’heure du départ et le retour – au calme ! – en Normandie.
Japan Expo 2013, malgré une liste d’invités qui pouvait paraître plus pâlotte que les années précédentes, reste un évènement majeur pour le public grâce à des excellents stands, un nombre colossal de bons invités et des exposants plein d’imagination. Pour la presse aussi l’édition fut intéressante et placée sous les signes de la découverte, des rencontres culturelles et des échanges enrichissants. Si cette messe des loisirs japonais parvient à ne pas se faire manger par l’ogre japonais dans la prochaine décennie pour devenir une sorte d’E3 du manga, elle a encore de beaux jours devant elle !
Remerciements… Un super travail de mes coéquipiers qui ont géré comme des chefs : Jean-Baptiste, Mackie, Dany, Laure, Chung-Hee, Florian, Tatiana, Aurélie, Celine et Benjamin. Des bisous et des poignées de main. J’espère que vous vous êtes bien amusés.
Des bisous aussi à tout ces pros avec qui on a bien bossé mais aussi ri un peu, beaucoup, ou à la folie. Victoire, Chacha, Laure, Sophie, Marie, Pierre, Sarah, Guillaume, Nathalie, Samantha, Alex, Rémi, Seb… Et Seb, Sahé, Eric, Valérie, les vigiles cool (y en a), m’sieur Ta, Johnny, and the Appavou team, Jeremy, Yvan, Sam… Et tout ceux que j’oublie ! Mes excuses pour les stands ratés et promis l’an prochain je fais une journée sans interview pour TOUS venir vous voir dans la fosse aux lions !
Rendez-vous pour les 15 ans !