Ne plus regarder en arrière, très bien.
Profiter à fond du présent, ok.
Faire des efforts pour être plus cool avec moi, j’y travaille.
Mais là le choc est tout de même assez rude.
J’ai dû racheter de nouveaux pantalons pour cet été, même pas par plaisir de faire les soldes, mais parce que je ne rentre plus dans les autres.
Devoir prendre 2 tailles de plus ça fait mal à l’égo… Après dans la journée, une fois à l’aise dans mes nouvelles affaires, j’oublie la taille indiquée sur l’étiquette et tout va bien. Ou plutôt pas mal en général.
Et puis là j’ai voulu savoir là où j’en étais vraiment. J’espérais m’être au moins stabilisée depuis la derrière douloureuse montée sur la balance.
Fin mai, je diagnostiquais un problème d’expansion (horizontale) galopante et de galifianikisation : j’en étais alors à "seulement" +4 kg en trois mois.
Stupeur et tremblements. Je n’en suis pas restée là. Allez hop, c’est parti pour quelques bonnes claques : j’ai encore pris du poids, je dépasse la barre psychologique des 60 kg et je culmine même à 62… Début 2013 j’en étais à 56 kg, ce qui a été mon poids de référence pendant des années. Sois une prise de 6 kg en 6 mois. Et alors quoi ? Dans un an, + 12 kg ?????
Alors effectivement, le poids ça ne fait pas tout. Le poids ce n’est qu’une toute petite partie de ce que nous sommes, une petite partie de notre apparence. On peut profiter de la vie, passer des bons moments sans penser constamment à son corps. Encore heureux ! Il y a aussi de très belles femmes rondes et d’autres encore à qui cela ne pose aucun problème, qui s’acceptent très bien ainsi. Et bien, j’ai quand même bien du mal par moments à ne pas flipper et à ne pas culpabiliser, ce qui ne change strictement rien à la situation bien entendu. Idem, geindre ne va rien changer.
J’aimerais bien aussi parler d’autre chose que de poids, de corpulence, d’acceptation. Ça devient saoulant à la longue !! Il y a bien d’autres sujets à explorer… Mais j’ai l’impression que tout sans cesse, me ramène systématiquement à ce fichu corps !
Me lancer dans une nouvelle couture pour moi ? Et encore reprendre mes mensurations, bof…
Sortir et rencontrer du monde, continuer à bosser sur ma timidité, ha ha trop génial quand de nouveaux complexes pointent le bout de leur nez. En fait ça se passait trop bien, j’ai dû avoir l’envie inconsciente de rajouter une petite difficulté (cette bonne blague).
Je ne vous parle même pas d’espérer rencontrer quelqu’un tout court… Déjà "avant" ce n’était pas chose aisée, entre la rareté des opportunités, les affinités qui ne se commandent pas et alors déjà une confiance en moi assez fluctuante. Mais maintenant j’ai le sentiment d’avoir de plus en plus le capital séduction d’un cachalot.
Bon, bientôt 18 heures… Et si j’allais me balader un peu et prendre une bonne bouffée d’oxygène, de la bonne musique dans les oreilles ? Ça ne peut me faire que du bien.
Et puis promis, la prochaine fois, je change complètement de sujet !