La découverte, mardi 9 juillet, d’une forte hausse du niveau de césium radioactif sur le site de la centrale accidentée de Fukushima, suscite de nombreuses interrogations sur l’éventuelle propagation de l’eau souterraine contaminée.
Selon un prélèvement effectué le 8 juillet dernier sur une zone située entre les réacteurs endommagés et la mer, l’eau souterraine contenait 9000 becquerels de césium 134 et 18000 becquerels de césium 137 par litre d’eau. Trois jours auparavant, des prélèvements similaires indiquaient respectivement 99 becquerels et 210 becquerels par litre.
Même si Tepco a déclaré que « nous ne sommes pas pour le moment en mesure de dire si l’eau contaminée s’écoule ou non dans la mer« , le groupe a toutefois promis de renforcer les contrôles et de prendre les dispositions nécessaires pour empêcher toute contamination de l’Océan Pacifique.
Toujours selon les dires de l’exploitant de la centrale atomique de Fukushima, cette augmentation soudaine pourrait s’expliquer par le fait que le point de prélèvement se trouve à l’endroit où une grande quantité d’eau contaminée s’est déversé en avril 2011, un mois après le séisme et le tsunami qui ont ravagé le site de Fukushima. Une explication à moitié convaincante.
Le mois dernier déjà, Tepco avait découvert dans la même zone des niveaux élevées de strontium et de tritium.