« Tout va très bien Madame la marquise », ou encore « La vie en rose », voilà deux chansons qui conviendraient bien au gouverneur de la Banque Nationale qui estime que le coût de la vie est raisonnable en Belgique et sans doute que les augmentations de prix comptent pour du beurre !
L’homme, on le sait, est issu du monde (dit) socialiste.
Si le gouverneur avait été (encore) plus à droite, il nous aurait fait croire que l’Eden se situe entre la mer du Nord et la frontière du Grand Duché de Luxembourg.
Avez-vous pesé une tranche de pain pour avoir une idée de ce que coûte chaque bouchée ?
Avez-vous pesé le morceau de bidoche avant de le cuire ?
Avez-vous gardé les souches de votre supermarché pour les comparer à celles d’aujourd’hui ?
Avez-vous, avez-vous…on pourrait facilement remplir une ou deux pages de ce journal avec cette même question !
Et l’électricité ?
Une dame me disait récemment qu’elle économisait l’électricité au maximum et que malgré cela, sa facture ne cessait d’augmenter.
Ne parlons pas du mazout dont le prix est prohibitif et qui ne laisse le choix à certains que de se chauffer et de ne pas se soigner en cas de maladie.
L’essence, kif-kif bourricot. C’est le cas de le dire, il faudra bientôt laisser la voiture au garage et voyager à dos d’âne..
Revenons à la bidoche, le prix chez les éleveurs de bétail n’est nullement en cause, mais.. combien de différents intermédiaires se sucrent-ils ?
Pour d’autres produits de l’agriculture, c’est la même chose.
La « grande distribution » décide et les producteurs écrasent et vendent le fruit de leur travail à des prix « cassés » sous peine de ne plus figurer sur la liste des producteurs-fournisseurs !
C’est la loi du plus fort ou plutôt du plus riche.
Bon, ce n’est pas nouveau, mais actuellement, cette dictature du pognon bat tous les records.
Mais, monsieur le gouverneur de la Banque Nationale ne risque pas de venir grossir les rangs des nouveaux pauvres… avec près de 475.000 euros de revenus brut par an(mais oui)
Billet d’humour et d’humeur de Jean Honhon
Paru dans « Vlan »le messager du Condroz et retranscrit dans son intégralité avec l’aimable autorisation de son auteur.