Hyper promenade

Par Arielle

   Trente-quatre degrés à l’ombre

   C’est un temps idéal pour traîner

   Dans les hyper trônant à la ronde

   Je me vautre sous la clim gelée

   J’erre aux rayons frais, je tâte

   Les pots de yaourts, je frissonne

   Chaud et froid, vite je m’écarte,

   Flâne entre les jupes friponnes

   A nouveau je transpire, je tourne

   Et vire de bord m’en allant conter

   Aux fruits et légumes de ce jour

   Que j’aimerais bien m’hydrater

   Et hop ! Ni vue ni connue, je croque

   Dans une trop belle tomate juteuse

   Ah ! Je me sens si bien, je galope

   Sourire retrouvé, presque rêveuse

   Vers la sortie, même pas honteuse

   Je me prends une dernière bouffée

   Rafraîchissante aux congélateurs

   J’ouvre un capot et y plonge le nez

   Difficile de m’extirper, d’affronter

   Le coup de masse, la chaleur du dehors

   Qui, comme après une bonne lichée

   Dans une cave à vin, m’enivrera à tort.