En principe, en matière de journalisme, il doit y avoir une certaine déontologie qui consiste à au moins vérifier les informations, mais aussi à faire en sorte que ce qui est publié soit vraiment de l'information et n'est pas pour objet de nuire à une personne, ce qui pourrait être assimilé à de la diffamation. Cette déontologie est souvent brandie, et à juste, par les journalistes pour défendre leur métier, or il se trouve que pour les même, elle cesse souvent d'exister dès qu'il s'agit de parler de Mélenchon.
On ne tient plus compte des une sur des propos déformés qu'auraient tenus le co-leader du Parti de Gauche, ou sur des phrases sorties de leur contexte. Ni les photos où il parait vociférant, les yeux exorbités. Tout est bon pour tirer sur Jean-Luc Mélenchon, même les accrocs à l'éthique journalistique. Ce week-end nous avons encore eu un bon exemple de ce que les chiens de garde médiatiques de la pensée libérale sont capables de faire.
Jean-Luc Mélenchon, comme beaucoup d'hommes et de femmes politiques est allé faire un tour au salon du Bourget. Comme il se doit, il était suivi par un certain nombre de caméras et de micros. Chacun connaît le goût de Mélenchon pour les sciences et la technologie ainsi que sa défense féroce de l'industrie française. On se doute bien que tout au long de sa visite, il a du tenir des propos intéressants sur la capacité de notre pays à innover dans ces domaines, sur l'importance de sauver notre industrie, et sur bien d'autres sujets encore. On en saliverait presque tant il est vrai qu'il maîtrise ces domaines. Pourtant ce n'est pas cela qui sera diffusé, ce n'est pas cela que les médias ont retenu. Ce qui sera diffusé à la télévision, puis commenté sur tous les sites et les journaux qui défendent le système, c'est ceci :