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Au bord d’un lac italien

Par Antoine06 @AVissuzaine
Si l’échange d’appartement n’a pas fonctionné aussi bien que l’an dernier en raison d’un désistement de dernière minute, nous avons finalement pu nous rendre en Italie pour une semaine. Ce n’était pas en Toscane comme initialement prévu, mais au bord du Lac de Côme, grâce à la générosité d’une vieille connaissance (non pas vieille par son âge mais par l’ancienneté de la connaissance) qui eut la gentillesse de me prêter son pied-à-terre. Après quelque mise au point avec la technologie, nous pouvions profiter pleinement des lieux. Ah oui, ne faisons pas la fine bouche mais chez moi il suffit de tourner le bouton de la gazinière en émail blanc pour faire chauffer l’eau des nouilles (1) avec des plaques modernes cela relève d’une grande complexité pour moi qui n’est pas fait polytechnique ni même obtenu mon bac scientifique avec mention « Très bien » comme vient de le faire l’un de mes fils (2). Quant à la télévision et le lecteur DVD, j’ai laissé l’ado de la maison s’en occuper, ce genre d’objets me détestent et refusent systématiquement de fonctionner lorsque je tente une quelconque mise en route. Ainsi donc, afin de satisfaire aux goûts de chacun des occupants, nous alternions les visites touristiques, et les randonnées pédestres. D’un point de vue touristique, c’est Bergame (certes éloignée du Lac) qui recueilli les suffrages familiaux. La ville haute, en particulier, et pas uniquement pour les armoiries lustrées de la grille accédant à la chapelle Colleoni (par décence pour la tenue de ce blog je vous laisse rechercher sur les guides touristiques, mais vous offre la photo !). AU BORD D’UN LAC ITALIEN Les randonnées solitaires m’échappaient sur les hauteurs, loin de l’agitation touristique du Lac, dans le calme de la campagne. Les nombreux sentiers muletiers conduisent le marcheur de village en village, longeant une rivière, contournant une villa du XVIIIe, ou rejoignant un chêne multi séculaire immense. Cependant, certaines traductions d’itinéraires un peu approximatives ont fait de ma dernière ballade, une succession de retour sur mes pas, d’interrogations dubitatives aux intersections jusqu’à ce que finalement la randonnée prévue comme une boucle fut finalement un aller-retour. Un renoncement que je fus contraint d’admettre un brin courroucé. L’agacement se dissipa dans la descente puis au bar du village où une bière pression s’imposait notamment en raison de la chaleur dont on doit toujours se méfier.
AU BORD D’UN LAC ITALIEN
(1) J'aime quand les nouilles cuisent au jus de canne (2) Vous noterez avec qu’elle malice je place cela subrepticement dans la conversation
  

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