Dorénavant, il faut être attentif et s’occuper des personnes déclarant être stressées. D’après l’étude menée par des chercheurs de l’Inserm au sein de l’unité 1018 « Centre de recherche en épidémiologie et Santé des populations », en collaboration avec des chercheurs anglais et finlandais,. European heart journal a récemment publié cette étude dans laquelle les chercheurs prouvent que les changements physiologiques liés au stress peuvent avoir un effet négatif sur la santé.
Parmi les chercheurs, l’équipe d’Herman Nabi s’est servie d’un groupe de milliers de fonctionnaires britanniques (la cohorte Whitehall II) qui participe à la recherche en épidémiologie sociale de l’autre côté de la Manche durant l’étude. Les chercheurs se sont penchés sur les réponses des personnes de cette cohorte disant que le stress ou la pression qu’ils avaient vécue dans leur vie avait un fort impact sur leur santé. Par la suite, ils ont observé s’il existait une relation entre leur ressenti et la survenue d’une maladie coronarienne à l’avenir.
Les résultats de leurs études ont prouvé que les participants dont le stress avait affecté ”beaucoup ou extrêmement” leur santé avaient deux fois plus de risque (2,12 fois plus élevé) d’avoir ou de mourir d’une crise cardiaque par rapport à ceux qui n’avaient signalé aucun effet du stress sur leur santé.
Hermann Nabi a même précisé que la perception qu’ont les patients du danger du stress sur leur santé peut-être très précise d’un point de vue clinique, dans le cas où elle annonce un événement de santé aussi grave et fréquent que la maladie coronarienne. Le but est de faire passer un message qu’on doit accorder de l’importance les plaintes des patients concernant l’impact du stress sur leur santé puisqu’ elles peuvent indiquer un risque élevé de développer une maladie coronarienne ou d’en mourir.