Alors je me demande vraiment pourquoi continuer à baisser le taux du livret A? A force, je vais chercher une épargne à l'étranger, moi ! La solution? Lorgnons du côté de la précarité de l'emploi, vers ces entreprises qui enchainent les CDD sous des motifs fictifs d'une hausse ponctuelle d'activité qui dure depuis toujours. Titularisons ces précaires toujours appelés, stabilisons l'emploi, atténuons la précarité et là, nous penserons à relancer la consommation. Chaque chose en son temps.
Magazine Banque
En théorie, une baisse du Livret A est stratégique: rendant l'épargne moins attractive, le Gouvernement espère que les ménages dépenseront leur argent, et relanceront la consommation. De plus, un taux bas d'épargne permettrait aux banques de prêter aux entreprises à des taux attractifs. (Soit-disant: qu'on me parle d'une banque qui ne recherche pas le profit?) Pourtant, les baisses successives des taux n'ont pas pour autant amené du pouvoir d'achat, contrairement à la logique économique. Cela me semble dû à un facteur important: la sécurité de l'emploi. En effet, face à la précarité de l'emploi, la hausse des contrats à terme et du chômage, les épargnants continuent à mettre de côté, malgré un taux au plus bas. On a peur de l'avenir. Demain, au chômage, il sera temps de regretter d'avoir dépensé tout son pognon.