Beauregard Jour 3, on ne faiblit pas, loin de là : Apothéose d'un festival parfait!

Publié le 08 juillet 2013 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

Certes les yeux sont de plus en plus petits à mesure que les jours de festival défilent mais c'est la preuve qu'on profite bien de tout ce que le festival Beauregard nous a réservé. Aussi, on attaque le jour 3 fatigués mais motivés, impatients de découvrir en live la programmation du jour...



Mais avant de nous rendre sur le site du festival, avec Swann et AVA, mes acolytes deux jours durant, nous décidons de faire un crochet par la plage. Car, et cette information me semble ne surtout pas devoir être négligée, le festival de Beauregard a le bon goût de se tenir à 15 minutes en voiture des plages de Ouistreham et je t'assure qu'après deux jours de festivités, un petit passage par le front de mer, ça requinque comme il faut pour entamer la dernière journée.

(Je ne te redis pas combien je suis heureuse d'avoir découvert ce festival cette année, hein? Franchement, niveau budget, on en est tous là, il faut faire un choix parmi toute l'offre de festivals proposée pendant l'été, impossible de tous les teser...Après ces 3 jours dingues, je peux t'assurer que Beauregard figurera en tête de ma liste lorsqu'il s'agira de partir l'an prochain pour la programmation, le cadre, l'accueil, l'ambiance générale et la faible distance par rapport à Paris qui le rend accessible pour une durée et un coût relativement modestes. Il a tout bon, John (à ce propos, je salue l'idée de génie du publicitaire qui a décidé de baser sa com' sur le personnage de John Beauregard...chapeau bas : les festivaliers arborent des tatouages-faits-maison lui déclarant leur flamme, tout le merch' (ou presque) lui est dédié et il est mentionné partout.. John c'est une sorte d'ombre bienveillante qui plane au-dessus de ce festival 4 étoiles. Royal!

Bref.Revenons à nos moutons. Je disais donc : jour 3. Concerts. Tout ça.

Maintenant que j'ai traité le "tout ça" je m'attaque aux concerts...

Ouverture de la journée avec Fakear que j'ai raté mais dont on m'a dit, à de nombreuses reprises, le plus grand bien en salle de presse. Sorti gagnant du 7ème tremplin AÖC, le caennais a agréablement surpris son monde en mêlant trip-hop et sonorités asiatiques. Pour l'avoir écouté depuis (et étant donné que j'ai trouvé ça franchement bon) je te glisse un extrait de son travail : 


J'arrive pour écouter Juveniles sur la grande scène. De toutes parts, j'entends parler d'eux et de leur premier album sorti le mois dernier. J'avoue avoir écouté un ou deux titres rapidement le jour de sa sortie en me jurant d'y revenir dès que possible sans toutefois trouver le temps de le faire. Et c'est tant mieux car la découverte du live m'a complètement motivée pour réécouter l'album que je vais aborder dans un tout autre état d'esprit que lors de la première écoute.

Le concert a été parfaitement mené, permettant de découvrir un son qui rappelle celui de The Smiths et de Depeche Mode, combinaison bien sentie pour évoluer dans le registre de l'electro-pop. Jolie claque!

 

Balthazar sur scène, c'est toujours un ravissement. Le groupe n'a pas failli à sa réputation sur la scène de Beauregard et a fait carton plein auprès du public. Succès amplement mérité!

 

Direction la grande scène ensuite, pour aller écouter Olivia Ruiz. Véritable machine de guerre scénique, la belle déroule ses histoires de femme fatale pas banale avec une énergie épatante.

Qu'on aime ou pas Olivia Ruiz, assister à un de ses concerts reste un spectacle dont il serait dommage de se priver.

 

Avant d'aller écouter Benjamin Biolay, j'avoue que je me demandais vraiment s'il avait sa place dans un festival en plein air.



Je craignais qu'il ne s'accomode pas bien des conditions de son concert et je redoutais un peu d'être déçue. Aucun risque, BB a été parfait.

Entouré de ses musiciens impeccables il réussit à donner une force inspouçonnée à ses morceaux en live, festival ou pas, interagissant avec son public et plaisantant même au passage. A la hauteur donc, comme toujours.

 

Les suédois de The Hives se sont ensuite livré sur la grande scène à une démonstration de leur talent :Un rock brut combiné à une scénographie qui décape, un capital sympathie qui explose dès lors que les mots français retentissent : show complètement dingue!

 

Pour rester dans l'énergie rock, on enchaine avec Skip The Use. Rien à redire, là encore le groupe mené par Mat Bastard a comme à son habitude rendu le public hystérique.

Entre les titres que le public semble désormais parfaitement maitriser et la scénographie qui laisse une large place à l'interaction avec les spectataurs, la recette qui a déjà fait ses preuves confirme que STU est un de nos grands talents "live".

 

"Nick Cave en live, j'en ai rêvé, Beauregard 2013 l'a fait" ai-je twitté hier pendant la concert du grand Nick.

Entre son regard perçant et sa fougue sur scène, il a de quoi fasciner, cet artiste habité...Hier soir à Beauregard, il a livré un concert somptueux.

Bon sang, j'y étais...

Dead Can Dance est un groupe au nom un peu menteur dans le sens où, ceux qui n'avaient jamais entendu parler de cette formation avant hier, s'imaginaient découvrir un groupe de metal.

Je te laisse imaginer leur tête lorsqu'ils ont découvert la musique si particulière de Dead Can Dance. Mêlant musiques du monde et amplitudes symphoniques, le groupe fusionne les genres à merveille et propose un son envoutant aux vertus parfois hypnotiques. Magique.

 

(OK je reconnais que la photo est dégueu, je n'ai pas demandé d'accrèditation pour ce groupe et je n'ai pas fait d'effort pour me frayer un chemin dans la foule...)(c'est mal, je sais)


Fin de soirée avec C2C : joix judicieux que ce groupe fédérateur qui réussit à réunir plusieurs générations autour de son projet electro-hip-hop. Parfait point final à ce festival qui avait décidément tout pour plaire.

A l'année prochaine, John. Le rendez-vous est d'ores et déjà pris.

Et merci.