Magazine Culture
Le festival 2013 met à l’honneur les musiciens français par sa programmation des mardi, jeudi et vendredi. En outre, le dimanche, la formation du musicien américain Abdu Salim est constituée de musiciens français. Il nous a donc paru judicieux de regarder comment cette édition pouvait s’inscrire dans la continuation de l’esprit du festival initié par Sim Copans et les premiers organisateurs en 1976. Des documents conservés dans le fonds Sim Copans à la bibliothèque municipale de Souillac recèlent des informations encore peu connues qui permettent de comprendre comment et combien Sim Copans a soutenu le jazz en France dès les années 1950. L’exposition présente la situation du jazz dans la France de l’après-guerre et comment Sim Copans a utilisé sa place de diffuseur de jazz à la radio, à la télévision et auprès des musiciens et des amateurs. Elle montre également comment, lorsqu’il prit en charge la programmation du festival de Souillac en 1976, il soutint le jazz français sous toutes ses expressions. Elle n’oublie pas l’industrie du disque, vecteur musical incontournable pendant la seconde moitié du 20e siècle. Ces axes sont illustrés par les textes et les documents de Sim Copans et des archives du festival de jazz. Elle apporte ainsi des éléments concrets pour affirmer que ce diffuseur de jazz pouvait déclarer à juste titre en 1960 «je crois au jazz français». L'exposition est à voir dans les vitrines de la bibliothèque de Souillac, rue de la Halle. Marie-Françoise