Magazine Cuisine minceur
Hier, je courais le 10 km des Foulées d'île de France. C'était la 18ème édition d'une course organisée par une association sportive, culturelle antillaise Accolade (pour en savoir plus, c'est par ici) et qui avait lieu dans le bois de Vincennes.petit coup de feu nous annonce le départ je pars vite, trop vite, comme pour le semi de Paris, je le sais mais je n'arrête pas de me dire que ça me permettra de ralentir par la suite et que de cette façon j'assure mon objectif. Il fait vraiment très chaud et rapidement, je me félicite d'avoir pris ma ceinture et ma gourde car le premier passage en plein soleil me rappelle gentiment à l'ordre et je ralentis. Le parcours alterne entre ombres et lumières. Premier ravitaillement, je n'en peux plus je veux profiter de l'excuse de boire pour m'arrêter un peu mais une bénévole me tend un verre, m'arrose et me crie "NON, NE T'ARRÊTE PAS". Alors, je ne m'arrête et je l'a remercie, ça m'aurait sans doute coupé les jambes. Après le passage de l'arche qui marque la fin du premier tour 5 km, une sale petite voix commence à jouer sur mon moral "si tu t'étais inscrite pour le 5km tu en aurais déjà fini, en 27 min...", "il refaire le même parcours, tu as chaud..." Bref, vous voyez ce que je veux dire.Évidemment, je réalise la seconde boucle bien plus lentement et je m'accroche, je me lance de petits objectifs, une personne à dépasser à la fois, je me sens lourde et un peu gauche, mais je vois enfin la ligne d'arrivée ! J'en ai plus que marre, je veux de l'eau fraîche, alors je fonce, enfin, j'ai l'impression de foncer dans la réalité je ne sais pas ce que ça donne, mais je double trois personnes et c'est la fin !