Cette année, les français ont cru le temps d’un quart de finale remporté brillament par Jo-Wilfried Tsonga face à Roger Federer que Yannick Noah avait enfin un successeur 30 ans après son triomphe à Roland Garros. Que nenni! Jo sera expédié en demi par l’Espagnol David Ferrer. Fin de la belle histoire! Un mois après, c’est au tour des britanniques de rêver que la riche histoire de Wimbledon s’écrive enfin au présent après tant d’années à devoir regarder dans le rétroviseur tennistique. Et le rétro commençait à être poussiéreux avec une dernière victoire d’un « British » sur le gazon londonien en 1936. Alors que dans l’Hexagone, on expérimentait avec délectation les congés payés, le tennisman Fred Perry inscrivait son nom au palmarès du Grand Chelem anglais. En 2013, les français n’imaginent plus leur vie sans congés payés, RTT…et les anglais ont Andy Murray. Au terme d’une quinzaine maitrisée de bout en bout, le natif de Dunblane a éliminé en finale le numéro un mondial serbe, Novak Djokovic. Murray n’a jamais tremblé lors de cette rencontre malgré un dernier jeu épique où Djoko a sauvé 3 balles de match. Après sa défaite émouvante en 2012 face à Federer, puis sa revanche aux JO de Londres face au même Federer et enfin son premier sacre en Grand Chelem à l’US Open, le triomphe de Murray lors de ce Wimbledon 2013 semblait écrit. L’Ecossais a rendu ses lettres de noblesse au Royaume-Uni, une île qui a eu, un jour, la bonne idée d’inventer un sport appelé: tennis. Un Ecossais, célébré en héros sur les terres anglaises…De quoi se faire se retourner dans sa tombe un certain William Wallace aussi surnommé « Braveheart »!