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Tennis : Murray/Bartoli : Merci maman, merci papa !
Publié le 08 juillet 2013 par Josyrunning @JosyRunning
Samedi, à Wimbledon, Marion Bartoli s’est précipitée dans les tribunes pour embrasser son père juste après l’ultime service qui lui a permis de réaliser son rêve de petite fille : remporter un tournoi du Grand Chelem. Dimanche, Andy Murray, vainqueur sur le gazon de Londres, 77 ans après le dernier Britannique Fred Perry, a bien sûr serré fort sa maman, qui n’avait jamais douté qu’il serait, un jour, vainqueur à domicile (enfin presque, rappelons que Murray est écossais et non anglais).
Sans Walter Bartoli ni Judy Murray, jamais Marion et Andy n’auraient disputé cette finale. Ils n’auraient peut-être même jamais tenu une raquette. Le papa médecin et la maman coach étaient passionnés de tennis. Dès le berceau, ils ont mis une balle jaune dans les mains de leur bébé. Et puis, ils sont devenus leur entraîneur dans le but d’en faire les meilleurs. Des entraîneurs à plein temps, autoritaires et omniprésents. L’histoire de Marion Bartoli est davantage connue du grand public. On sait combien le duo atypique a étonné et détonné… avant que Marion mette, cette année, un terme à cette relation exclusive. On sait moins que Judy, maman poule, a noué des liens très forts avec Andy, au point d’être quelque peu intrusive. Il y a à peine deux ans, avant que Murray s’associe à Ivan Lendl, elle s’occupait encore de la lessive de son fiston et même de ses repas. Elle continuait aussi à diriger des entraînements et aujourd’hui encore, elle donne son avis sur tout.
En revanche, contrairement à Walter Bartoli, Judy a laissé son fils partir en Espagne, quand, à 15 ans, il a souhaité voir ailleurs. Murray a pris son envol, tout comme l’a fait Marion, bien plus tard, après 22 ans d’entraînement exclusif avec son père. Dans les deux cas, l’émancipation a été capitale pour réussir. Leur mental de fer a fait le reste. Et tant pis si leur physique et leur jeu ne sont pas les plus spectaculaires du monde.
Sylvie