Il n’y a pas eu de « Sarko Show », nous avons eu droit à un pseudo acte de contrition médiatique. Le Président n’avait pas d’autre choix de communication face à l’immense mécontentement des Français relayé par un tribunal de journalistes qui, mis à part le lénifiant PPDA, l’a mis durement et sans vergogne sur la sellette.
Après un début nerveux sur le pouvoir d’achat où l’on retrouvait le Nicolas verbeux, pugnace et sentencieux, notre homme est parvenu à se reprendre pour la jouer calmos face à Yves Calvi – cravaté ! – particulièrement incisif et accrocheur et sous l’œil noir et vindicatif d’un Pujadas aux mimiques éloquentes sur ce qu’il pensait des propos de « l’accusé » Sarkozy.
Nicolas Sarkozy excelle dans l’art d’esquiver les questions gênantes et de temporiser pour gagner du temps mais il est aussi vra que certaines questions étaient pernicieuses et quelque peu hargneuses, comme si on voulait à tout prix lui mettre « le nez dans son caca ».
L’humilité contrite est une tactique bien connue pour tenter de se refaire une image positive auprès de ses administrés. Dommage que la réponse à la dernière question de Calvi (du style « pensez-vous avoir apporté quelque chose aux Français ? »), sortie par deux fois, fut coiffée sur le fil par ce bon monsieur Poivre. Il est vrai que poser la question c’était y répondre.
Jeu de briques
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Pacman
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