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Débat / Révélations sur le "gène VI" dans les OGM commercialisés

Publié le 07 juillet 2013 par Idealmag @idealmag2

Le Gène VI, est-il une preuve tangible que les OGM sont impropres à la consommation humaine ?

Toute enquête de vérité nécessite l'engagement de mettre sur la table des positions contradictoires, avec leurs arguments respectifs. Le souci d'une recherche citoyenne, véritable parcours du combatant pour le profane que je suis, c'est de comprendre le chinois en lisant le français des spécialistes. Dans cet article je tiens ainsi à citer différentes sources pro et anti OGM, afin d'apporter  plusieurs lumières sur la question des OGM. Persuadé que le sujet doit laisser place à un "débat publique", j'aimerai qu'une suite éclairée soit apportée par des spécialistes, dans des termes que nous puissions comprendre, sans disputes passionnelles. Sentez-vous libres de rajouter calmement tous commentaires contradictoires.
Voici tout d'abord ce que je découvre d'inquiétant :
Quelques mois seulement après qu’une étude aujourd’hui célèbre ait découvert que le maïs NK603 génétiquement modifié de Monsanto entraîne de sérieux dommages et des tumeurs sur les mammifères, un article publié  par l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (AESA) a mis au jour que la plupart des OGM d’usage commercial actuels contiendraient un gène viral dissimulé qui semble dangereux à consommer par les humains.

  • Argument contradictoire :  ces analyses statistiques à partir de l’article démontrent que la vitesse et le nombre des tumeurs apparues sur les rats nourris avec et sans OGM sont strictement identiques. L’auteur qui a affiché des photos des tumeurs sur rats nourris aux OGM aurait du montrer la même photo pour des rats nourris sans OGM.

Cet important article mettrait en lumière le fait que 54 caractères OGM sur 86 actuellement approuvés pour utilisation, ou en gros 63 %, contiendraient un étrange gène viral nommé  gène VI, qui, selon les recherches, altère la fonction normale des céréales.
Cette altération serait présente dans une majorité d’OGM largement cultivés et commercialisés aujourd’hui, dont les maïs NK603 et MON810, ainsi que les graines de soja Roundup-Ready, tous produits par Monsanto. Les chercheurs auraient découvert que ce gène mutant peut induire des changements accidentels dans le phénotype, qui peut entraîner des mutations physiques et biochimiques graves dans les organismes.
Au cours de l’analyse d’identification d’allergènes potentiels dans les céréales OGM, l’AESA a découvert tardivement que la séquence de régulation génétique habituelle des OGM commerciaux encode aussi un fragment important du gène viral », explique Independant Science News (ISN) à propos de la découverte.
Basée sur une recherche antérieure impliquant un lien entre gènes viraux, plantes et santé humaine, la nouvelle découverte soulève de sérieuses inquiétudes sur la sécurité de nombreux OGM à production commerciale actuels. Comme le but inhérent des gènes viraux est de désactiver un hôte ce qui autorise une invasion pathogène, leur présence dans des aliments contenant des OGM représente une grave menace aussi bien pour les plantes que pour la santé humaine.
Le Gène VI, prouve-t-il que les OGM sont dangereux pour l'homme ?
Jusqu’à présent, l’industrie de la biotechnologie a maintenu que les OGM sont virtuellement identiques aux organismes naturels, et qu’il n’y a aucune différence structurelle ou fonctionnelle entre les OGM et les céréales cultivées naturellement pour leur devenir dans le corps humain. Mais la présence du gène VI dans une grande majorité d’OGM déboulonnerait complètement ce mythe.
Comme les céréales naturelles ne possèdent pas le gène VI, elles ne risquent pas d’engendrer les mêmes infections virales que les OGM en contenant. Selon l’analyse sur la fonction du gène VI, le défaut génétique facilité non seulement l’assemblage de virus potentiellement tueurs dans le tissu de la plante, mais il supprime aussi les défenses naturelles contre les maladies, rendant les céréales et peut-être les humains qui les mangent, plus sensibles aux maladies.
La présence du gène VI laisse les céréales transgéniques fondamentalement sans défense contre les maladies et les envahissement de virus, et on pense qu’il cause une expression de gène aberrante dans les céréales qui le possèdent. Cela veut dire que la séquence génétique toute entière d’une plante peut muter à cause du gène VI, résultant en une production de protéines incohérentes dans les cellules de la plante, une expression à tort et à travers du gène dans l’organisme et même des malformations de croissance.

  • Argument contradictoire : Toutes les plantes génétiquement modifiées (GM) ne contiendraient pas de fragment de la protéine appelée "P6" et aucune ne la contiendrait en entier (la protéine étant toxique pour la plante cela se serait vu lors de la transformation). Le plus grand fragment de la protéine P6 retrouvé dans une plante GM ne présenterait aucune homologie de séquence avec des protéines toxiques pour l’homme ou les animaux, ou allergène pour l’homme et le animaux. Affirmer que ce gène viral est mortel serait une grossière manipulation car il n’est délétère, comme tout gène viral ou presque, que pour son hote. Est-ce alors de l’information ou de la manipulation, que de faire croire que ce gène est mortel si on consomme la céréale en question ?


Cet important article met en lumière le fait que 54 caractères OGM sur 86 actuellement approuvés pour utilisation, ou en gros 63 %, contiennent un étrange gène viral nommé  »gène VI », qui, selon les recherches, altère la fonction normale des céréales.
Cette altération est présente dans une majorité d’OGM largement cultivés et commercialisés aujourd’hui, dont les maïs NK603 et MON810, ainsi que les graines de soja Roundup-Ready, tous produits par Monsanto. Et les chercheurs ont découvert que ce gène mutant peut induire des changements accidentels dans le phénotype, qui peut entraîner des mutations physiques et biochimiques graves dans les organismes.
 »Au cours de l’analyse d’identification d’allergènes potentiels dans les céréales OGM, l’AESA a découvert tardivement que la séquence de régulation génétique habituelle des OGM commerciaux encode aussi un fragment important du gène viral », explique Independant Science News (ISN) à propos de la découverte.
Basée sur une recherche antérieure impliquant un lien entre gènes viraux, plantes et santé humaine, la nouvelle découverte soulève de sérieuses inquiétudes sur la sécurité de nombreux OGM à production commerciale actuels. Comme le but inhérent des gènes viraux est de désactiver un hôte ce qui autorise une invasion pathogène, leur présence dans des aliments contenant des OGM représente une grave menace aussi bien pour les plantes que pour la santé humaine.
Le Gène VI, preuve tangible que les OGM sont impropres à la consommation humaine
Jusqu’à présent, l’industrie de la biotechnologie a maintenu que les OGM sont virtuellement identiques aux organismes naturels, et qu’il n’y a aucune différence structurelle ou fonctionnelle entre les OGM et les céréales cultivées naturellement pour leur devenir dans le corps humain. Mais la présence du gène VI dans une grande majorité d’OGM déboulonne complètement ce mythe.
Comme les céréales naturelles ne possèdent pas le gène VI, elles ne risquent pas d’engendrer les mêmes infections virales que les OGM en contenant. Selon l’analyse sur la fonction du gène VI, le défaut génétique facilite non seulement l’assemblage de virus potentiellement tueurs dans le tissu de la plante, mais il supprime aussi les défenses naturelles contre les maladies, rendant les céréales et peut-être les humains qui les mangent, plus sensibles aux maladies.
La présence du gène VI laisse les céréales transgéniques fondamentalement sans défenses contre les maladies et les envahissement de virus et on pense qu’il cause une expression de gène aberrante dans les céréales qui le possèdent. Cela veut dire que la séquence génétique toute entière d’une plante peut muter à cause du gène VI, résultant en une production de protéines incohérentes dans les cellules de la plante, une expression à tort et à travers du gène dans l’organisme et même des malformations de croissance.
Les scientifiques connaissaient depuis des années la présence de gènes viraux semblables dans les OGM, mais ils n’ont jamais précisé exactement la manière dont ces gènes et les changements génétiques énormes qu’ils induisent affectent la santé humaine. Et aucun gouvernement ayant approuvé des OGM commerciaux contenant des gènes viraux n’a jamais exigé que des tests de sécurité corrects soit faits pour identifier toute menace potentielle sur la santé, ce qui veut dire que l’humanité sert de cobaye collectif à cette expérience scientifique de biotechnologie à grande échelle.
 »Une information pertinente sur l’existence du gène VI était librement disponible dans la littérature scientifique bien avant la première approbation biotech, » ajoute l’ISN sur ce scandale.

Source: Natural News Traduit par Hélios pour le BBB   - See more at: http://actuwiki.fr/environnement/14593?fb_action_ids=10152190622991996&fb_action_types=og.likes&fb_source=aggregation&fb_aggregation_id=288381481237582#sthash.1fPdCnf2.dpuf
Une grave question se pose :
Les scientifiques connaitraient depuis des années la présence de gènes viraux semblables dans les OGM, mais ils n’auraient jamais précisé exactement la manière dont ces gènes et les changements génétiques énormes qu’ils pouraient induir, affecteraient la santé humaine. Et aucun gouvernement ayant approuvé des OGM commerciaux contenant des gènes viraux n’aurait jamais exigé que des tests de sécurité corrects soit faits pour identifier toute menace potentielle sur la santé.
Cela  veut-il dire que l’humanité sert de cobaye collectif à cette expérience scientifique de biotechnologie à grande échelle ?
Ce que dit l'ISN sur ce scandale, c'est qu'une information pertinente sur l’existence du gène VI était librement disponible dans la littérature scientifique bien avant la première approbation biotech.
Source: Natural News
Source en anglais apportant des précisions sur ce gène VI "caché"  (Rapport ISN) : http://independentsciencenews.org/commentaries/regulators-discover-a-hidden-viral-gene-in-commercial-gmo-crops/
Etude de Nancy Podevin et Patrick du Jardin (en anglais)  apportant des précisions sur le risque du gène VI dans les OGM commercialisés  : http://www.landesbioscience.com/journals/gmcrops/2012GMC0020R.pdf

Les OGM en inde

Dans l'une de nos précédentes UNES : OGM : la fin du rêve Monsanto en Inde, un reportage relate l'interdiction à Monsanto de vendre les graines de son coton OGM dans l’ouest de l’Inde, l’État du Maharashtra. Cette décision est un revers pour la multinationale américaine et pourrait avoir des conséquences importantes en Inde. Ici, plus de 90% des cotonniers recourent aux semences OGM. Plus grave, le ministre de l’Agriculture a dressé un lien entre les suicides de fermiers ruinés et l’usage de semences génétiquement modifiées. (Reportage France24 )

  • Argument contradictoire  (posté en commentaire) : "Cela fait des années que les anti-OGM tentent de faire croire que les indiens se suicideraient du fait du cotonnier Bt. Cette légende a la vie dure. Le nombre de suicides n'a pas augmenté chez les agriculteurs indiens avec l'arrivée du cotonnier Bt, au contraire, je cite " According to figures reported in Parliament this month, suicides in Maharashtra are falling: from 627 in 2008 and 503 in 2009, they have come down to 234 so far this year. " http://www.hindustantimes.com/India-news/Maharashtra/Lease-of-life/Article1-642858.aspx
  • Curieux, j'ai voulu vérifier ces chiffres. J'ai simplement fait ça pour les 5 états parmi les plus importants producteurs de coton (Maharashtra, Andhra Pradesh, Karnataka, Madhya Pradesh, Gujarat). J'ai donc combiné les données du NCRB (le "National Crime Records Bureau" qui dépend du "Ministry of Home Affairs") sur les suicides chez les paysans et j'ai complété le tableau 2, page 4, du rapport de l'IFPRI de 2008 qui traite de ce sujet avec ceux de l'ISAAA sur les surfaces cultivées en cotonnier Bt dans ces différents états indiens. Le graphique obtenu est assez parlant. http://b.imdoc.fr/private/1/private-category/photo/6034801603/13885037f4f/private-category-suicides_india-img.jpg
  • D'ailleurs la légende des paysans indiens qui se suicideraient du fait du cotonnier Bt ne tient pas face à la logique élémentaire qui veut que le paysan indien qui verrait son voisin se suicider du fait de la culture de cotonnier Bt n'achèterait pas à son tour des semences de cotonnier Bt. Or, on atteint 93% des surfaces en Bt cette année en Inde. Le bouche à oreille marche bien dans les campagnes.

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