Festival Beauregard 2013 - Jour 2 : Chaleur!

Publié le 07 juillet 2013 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

Premier festival pour lequel le soleil est au rendez-vous depuis un an et demi, j'avoue que le festival Beauregard tient une place toute particulière dans mon coeur. Il y a le cadre qui joue, forcément. Le site est au milieu des champs, dans le cadre du château de Beauregard (somptueux édifice), la programmation, bien entendu, qui cette année est complètement folle (voir billet précédent) et l'atmosphère détendue qui y règne. On trouve aussi bien des familles que des mélomanes venus seuls ou en groupe, de tous âges. Et puis il faut noter le peu de débordements constatés, même à une heure avancée ce qui est un atout majeur pour moi (je sais que celui qui a déjà assisté  à un concert où, dès la nuit tombée (voire avant) une bonne part du public se transforme en une horde imbibée incapable de se maitriser me comprendra....)

Bref. Beauregard me plait.

Deuxième jour qui débute pour moi avec le concert de Rover, chaudement vêtu, qui s'en amuse d'ailleurs "vous connaissez l'histoire du mec qui s'est habillé dans le noir et n'a pas pris la peine de jeter un oeil par la fenêtre avant de choisir sa tenue? Et bien c'est moi!"

Plus loin, alors que les projecteurs sont toujours allumés et que sa voix est amplifiée, il annoncera bien fort "alors on fait face à une panne de courant je crois...quelqu'un a de l'électricité? De l'essence? Du charbon?" Je n'ai pas bien compris j'aboue...Je n'ose imaginer qu'il ait prévu cette intervention pour seulement me permettre de twitter "Rover nous fait le coup de la panne" mais je n'ai franchement pas saisi (une panne de retour peut-être?)(Bref)

Son live est toujours aussi beau, sa voix d'une intensité saisissante, lorsqu'elle s'envole haut procure toujours le même effet : un ravissement.

Sur la grande scène, c'est ensuite Oxmo Puccino qu'on file écouter. Le roi Oxmo échange beaucoup avec son public entre les morceaux ce qui crée une vraie proximité, un échange qui fait plaisir à voir. Si ses textes provoquent toujours la même admiration et si on est obligé de reconnaitre le talent des musiciens qui l'accompagnent, il est vrai que c'est un live qui se déguste tranquillement assis, dans l'herbe, au soleil plutôt qu'en sautant de toutes parts. Une jolie pause dans ce festival remuant (encore qu'une partie du public, massée devant la scène, sautillait chaque fois que l'occasion se présentait).

Ensuite : The Maccabees. Les anglais au rock envoutant ont tôt fait d'embarquer le public au rythme de leurs chansons impeccables. Coup de coeur.

Jake Bugg s'installe ensuite sur la grande scène. A l'envie de découvrir ce que donne son excellent premier album en live s'ajoute la curiosité de découvrir ce jeune prodige de 18 ans qui a bluffé le petit monde de la musique dernièrement.

Jake a une gueule d'ange mais fait la moue, souvent. Il reste plutôt statique, ce qui, sur la grande scène, est un peu dommage mais ses chansons sont aussi efficaces en live que sur disque. Joli.

Ensuite, direction The Lumineers auréolés du succès de leur Ho Hey imparable, le groupe retourne la petite scène, remuant dans tous les sens, changeant d'instruments et créant des ambiances variées qui séduisent le public de Beauregard. Parenthèse enchantée (et moment inouï, tu t'en doutes, lorsque leur tube retentit)

A l'heure de Bloc Party c'est la pause. On écoute donc le groupe de loin, profitant du son malgré la distance grâce à la surface relativement modeste qui sépare les deux scènes. Confortable.

Nathasha Khan de Bat For Lashes prend la suite sur la petite scène. Elle arrive vêtue d'une combinaison souple qui évoque un peu les années folles et danse avec la grâce qui la caractérise. Voix impeccable, jeu de scène soigné : C'est beau. Et une heure me semble la durée idéale pour ne pas se laisser gagner par la lassitude qu'on pourrer redouter sur un concert plus long. Envoûtant.

Ensuite, j'ai rendez-vous avec mon adolescence, puisque les Smashing Pumpkins sont attendus sur la grande scène.


Le groupe envoie du lourd (mention spéciale à la bassiste) mais la voix de Billy Corgan déçoit un peu...Ou peut-être que j'en attendais trop...

Fin de journeé pour moi avec le concert de Miles Kane qui remporte la palme du jour avec un concert flamboyant. Il est sans conteste l'artiste qui a assuré le plus beau live de cette deuxième journée, à mon sens. Majestueux.

Demain je remets ça pour la dernière (déjà!) date de Beauregard 2013...

Je vais tâcher d'en profiter comme il se doit!