Une journée commencée sous les auspices du soleil, un soleil porteur de promesses de légèreté et de bonheurs, bonheurs en tous genres, bonheurs sans importance. Une journée qui débute naturellement, lorsque le sommeil s’efface enfin épuisé, une journée où l’on sait pouvoir prendre son temps et même le perdre, parce qu’il nous appartient et nul ne viendra nous le disputer.
On se fait couler un café, non sans s’être longuement étirée, se rallonge dans son lit, on a plein de projets qui sauront nous attendre, ouvre son ordi, lit les blogs des copines, nos madeleines matinales.
Et puis il en est un, un article matinal, quelques lignes de tristesse, que l’on se refuse à comprendre. On le zappe, on y revient, laisse un message, attend une réponse.
Maintenant la journée n’a plus la même saveur, l’inquiétude à pris toute la place dans la maison. Nulle fuite possible, on guette. au bout de quelques heures un message enfin, un signe de vie, si fragile, suspendue à un fil. On espérait y puiser de l’espoir, on replonge dans le doute et l’incertitude. On s’inquiète pour une inconnue qui a livré sa vie fait le don précieux de ses blessures dans ses écrits. On ne sait que faire, et commence la lutte contre son sentiment d’impuissance, Jusqu’au bout de la nuit.
Cet article, ces quelques mots je les offre à celle que je ne nommerai pas, celle qui se croit seule, qui ne l’est pas, qui demain je l’espère le lira, et se reconnaîtra
Classé dans:humeur