Un rapport remis au gouvernement préconise la modification du dispositif actuel de préretraite pour permettre à près de 35 000 salariés supplémentaires, actuellement exclus du dispositif , de bénéficier d’une cessation anticipée, qui a permis, depuis sa création en 1999 le départ anticipé de plus de 52 000 salariés.
Le dispositif mis en place en 1999 permet aux salariés de plus de 50 ans, exposés à l’amiante, une cessation anticipée d’activité à condition de travailler ou avoir travaillé dans un établissement figurant sur une liste fixée par le gouvernement, condition que le rapport propose de remplacer en ouvrant le droit à la préretraite non plus en fonction de l’entreprise du salarié mais selon leur métier.
Cet aménagement pose, comme on peut s’en douter, un problème de financement, qui a conduit le ministre du Travail à demander à ses services de préparer, sur la base du rapport, un projet de réforme soutenable financièrement.