L’été est une saison propice pour rattraper tous les livres que nous aimerions lire pendant l’année. Voici les livres qui se trouvent dans ma pile de lecture estivales:
Edouard Moradpour: Le Mausolée C’est un livre sur la Russie. On voit le visage de la momie de Lénine sur la première de couverture. Ce cadavre qui trône sur la place rouge est un témoignage de l’histoire Russe mais surtout une question actuelle pour la Russie qu’est ce que l’on fait de la momie d’un révolutionnaire Athée. Venant d’un professionnel de la publicité on peut que s’intéresser au livre. Le symbole de Lénine est, du moins en Russie, aussi récupéré par le courant dominant kleptocrate que par la figure de Ché Guévara par le Capitalisme. Enfin c’est un thriller qui se lit sans peine ce qui est bien appréciable sur les plages estivales.
Gaïto Gadzanov: Le spectre d’Alexandre Wolf: Parce que quand même… ce n’est pas parce que c’est l’été qu’on ne peut pas lire de grands écrivains. Un roman d’après guerre écrit par un émigré Russe de Paris qui démontre s’il était nécessaire que l’on peut faire de la grande littérature tout en écrivant des romans policier en russe en émigration.
Jean Radvanyi: Retour d’une autre Russie : Une plongée dans le pays de Poutine
Parce que à nouveau le regard d’un étranger qui vit dans le pays est important, et que Jean Radvanyi se trouve à l’autre extrême politique par rapport à Alexandre Stefanesco même s’il partage avec lui le soucis de faire apparaître le pays sous son jour le plus favorable et de lutter contre les préjugés négatifs.
Arthur Larrue : Partir en guerre. Contrairement à ce que peut laisser penser le titre il ne s’agit pas d’un départ pour la guerre. Guerre, Vaìna, en russe est le nom d’un mouvement artistique. Ou plutôt de deux collectifs d’artistes contemporains russes, puisqu’il a éclaté en deux. Avec un nom pareil c’était un peu normal. Arthur Larrue (encore un étranger en Russie) se retrouve vivre avec certains membres du groupe vivant dans la clandestinité. Il en fait un fait un livre. D’après l’auteur il s’agit d’un exercice stylistique sur la grossièreté. Rabelaisien ou Selbyen pour prendre une référence culturelle plus récente et un argot étranger. Car s’il ne s’agit pas d’une ouvre traduite, Arthur est Français et écrit en Français, les conversations sont en russe, les personnages sont russes, et il faut donc adapter l’argot russe à l’argot Français. Le défi à mon sens est trop grand pour un début, mais il donne évidemment envie de se pencher dessus.
Pierrette Nardo : Parce que l’été c’est le meilleurs moment pour cuisiner des fleurs, il n’y a pas de doute là dessus. On aime manger de bonnes et belles choses et des plats inattendus, les fleurs sont donc toutes indiquées.
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Eric Corbeyran : Châteaux Bordeaux. Les aventures d’Alexandra Baudricourt qui a décidé de reprendre le vignoble familial à la mort de son père et qui découvre l’univers impitoyable et passionnant du vin à Bordeaux. C’est déjà le troisième tome de cette série qui est à la fois palpitante et bien documentée, bref on y croit.
Pierre Vallaud, Mathilde Aycard: Russie. Révolutions et stalinisme. Ce livre d’histoire dresse rapidement les grands traits d’une période de l’histoire que l’on cherche à occulter et qui pourtant est importante. L’intérêt du livre est de présenter des documents originaux bien choisi au milieu du texte.
Narokov Grandeurs imaginaires : une intrigue dans une petite ville d’union soviétique dans les années 30.
Et bien entendu j’espère bien lire beaucoup d’autres livres au grès des hasards.