Bartoli gagne Wimbledon : Super Marion rosse

Publié le 06 juillet 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Marc-Olivier Fogiel avait beau la trouver grosse, personne ne contestera avoir été ému par sa victoire. Personne n’aura été surpris non plus, à par peut-être tous les parieurs puisque Lisicki était donnée favorite sur chaque site. En effet, après avoir battu péniblement Williams et Radwanska, il ne faisait aucun doute qu’elle torcherait Bartoli qui avait mis deux sets à tout le monde. Le Vestiaire avait donc choisi de ne miser que 50 euros pour le 2,40 de Marion. Ca s’est joué à rien elle a quand même perdu le premier jeu du match. Deux sets et une douzaine de jeux plus tard, elle était prête à servir le fromage à Mauresmo sur ce beau plateau argenté et sans doute à le manger. Le tout sous les yeux pas du tout mouillés de son papa adoré, qui n’aura donc été pour rien dans le premier titre de sa fille. On pense tous à nos gros cons de pères dans ces moments-là, Marion a cru bon de le remercier, elle n’a pas précisé si c’est pour lui avoir pourri la vie ou l’avoir obligé à  jouer au tennis. Les 174 psychologues fréquentés durant ces 10 dernières années ne sauront jamais vraiment pourquoi Bartoli a enfin joué à son niveau du premier au dernier tour. Mais elle a l’a fait. Malgré son acné d’adolescente mal dégrossie, malgré ses 63 coups droits simulés en direction des bâches, malgré ses 82 gestes parasites représentant un tunnel. La carrière de Bartoli se résume sans doute à ce dernier jeu de son Wimbledon où un bout de banane s’était malicieusement glissé sur ses lèvres.

Doit-on se féliciter qu’une sportive au père toxique ait fini par gagner ? On ne peut qu’espérer qu’elle ait au moins ressenti un vraiment moment de plaisir. Rien n’est moins sûr, mais heureusement son nouvel entraîneur lui en avait peut-être donné avant.

é