C’est le rêve que nous portons
que quelque chose d’extraordinaire
va arriver,
que ça doit arriver -
que le temps va s’ouvrir
que le cœur va s’ouvrir
que les portes vont s’ouvrir
que la roche va s’ouvrir
que les sources vont jaillir -
que le rêve va s’ouvrir
qu’un matin
nous glisserons sur la vague
vers une anse inconnue.
***
Olav Håkonson Hauge (1908-1994) - Gouttes dans le vent d’est (Dropar i austvind, 1966) – Traduit du néonorvégien par François Monnet