Festival Beauregard, we musical ensoleillé. Part one

5 Juillet 2013. En ce premier jour du festival Beauregard, le soleil était au grand fixe ! Petite chemise à carreaux et lunettes de soleil pour profiter de façon optimale du set des montréalais Half Moon Run ! Le concert du groupe a charmé une grande partie du public déjà présent sur le site du festival : des morceaux pop envoûtants à la Radiohead, la voix du chanteur terriblement belle à la manière d’un Jeff Buckley, des gars impliqués et heureux de jouer devant nous. C’est le premier coup de cœur du festival ! Les canadiens auraient mérité de jouer plus tard dans la soirée.

Direction ensuite vers la petite scène du site, ou d’ailleurs, le son est nettement mieux pour nos oreilles que sur la grande scène ! Nous assistons au set du groupe local Bow Low. Que dire du set du groupe ? Un set honnête, un concert dans la grande tradition du rock que le groupe maîtrise parfaitement, dommage, le public ne suit pas trop ! Un peu trop d’arrogance à mon avis de la part du chanteur ! Puis c’est au tour de The Vaccines d’arriver sur la grande scène. Ce groupe, qui est un grand espoir rock du Royaume-Uni, fut une énorme déception ! Des morceaux pop sans âme que « déjà entendu » 50.000 fois au travers d’autres groupes de pop, un charisme à faire pleurer mamie Pierrette ! Je crois que c’est le moment d’aller se rafraîchir avec une bonne mousse (ma foi très chère 3 euros les 25 cl) ! Nous arrivons donc 10 minutes à l’avance devant la scène où va se produire les Local Natives. Deux ans après leur premier passage au festival Beauregard, c’est de nouveau la grosse claque ! Ce groupe sait emballer les foules avec leurs fabuleux airs d’indie-pop que tout le monde reprend en cœur ! Des morceaux aussi mélodiques et profonds (+ ?!) sur scène que sur CD, une énergie de jeunes groupes non blasés ! Local Natives, le deuxième coup de cœur du jour !


C’est l’heure de la venue sur la scène A d’un groupe mythique pour une date unique en France, j’ai nommé New Order. La prestation des vieux était très plate, le son n’était vraiment pas à la hauteur et sans notre adoré Peter Hook, dont la doublure était vraiment de mauvaise qualité. Le groupe dans la globalité était venu chercher le cachet, le set était d’un ennui total ! Moi je dis : New Order à la retraite ! C’était bien avant mais c’est planplan maintenant !!! Bordel de Caribou !!!

Avant la fin du set, direction scène B pour se positionner au mieux pour Alt-J, ce phénomène anglais. Il fait nuit, lumière et entrée des 4 musiciens aussi sympathiques que peu bavards. Un set live dans le même ordre quasi que l’album, et c’est bien parce que c’est comme ça qu’on l’attend ce live !! C’est carré, c’est pro, c’est rodé. Malgré les 4 1ers morceaux au son limite, ça groove direct, ton corps bouge tout seul, t’es transporté, transcendé et t’en veux toujours plus. Remerciement à Gus Unger-Hamilton (au clavier) pour ses quelques mots qui compensaient le mutisme de ses acolytes (qui semblaient par contre prendre tout autant de plaisir que le public). Excellente découverte live.

Tiens quand on parle de parler au public, bah M lui, qui enchaîne sur la scène A, il est à l’opposé de Alt-J . Too too too tooooooooooooooooo much. Grosse scène, grosses lumières, gros sons, grosse déco, tout est trop gros d’ailleurs, à commencer par l’ego de notre Myster M national. Quelle déception bordel de Caribou !!! (tu ne m’en voudras pas Gangan de reprendre ton expression) C’est parti pour un show à la Johnny (autre emblème national) : morceaux piochés dans ses albums à la façon d’un medley interminable, entrecoupé de solos de guitares épuisants, de mix electro pompés à Daft Punk et autres, ce soir M nous a appris la frustration et la déception : comme devant une tarte aux fraises qui se doit être exquise mais que tu dégustes miettes par miettes pour qu’au final on te l’enlève.

Heureusement malgré le froid qui s’installe on termine par une touche positive ce 1er jour de festival avec The Jon Spencer Blues Explosion. Toujours du cuir, du rock dégénéré à l’état brut. Un jeu de scène digne du style musical même si le groupe commence à se friper ! Des musiciens pro pour un set impeccable.

Wax tu nous excuseras mais on avait oublié la doudoune, on est parti !
La Team Gangan : Gangan et Toud la Doune