Dans le moulin à huile d'olive

Publié le 26 février 2008 par Marieaumaroc
Les voisins nous invitent à manger chez eux. Confortablement installés sur la banquette, on attaque le tajine de patates et les œufs qu'ils nous ont préparés... et on voit arriver Mohammed, complètement couvert d'une substance noire. Il nous apprend qu'il est en train de presser les olives. On remonte aussitôt chercher l'appareil photo chez nous et on mitraille le moulin, les travailleurs et la mule.
La ferme de Mohammed

Nous avons pris ces photos avant les grosses pluies... ce qui explique ce soleil radieux.
Le moulin
Mohammed se sert de son moulin pour ses propres olives, mais il le loue également à d'autres paysans. C'est le cas aujourd'hui. Les olives ont été récoltées au mois de novembre. On leur rajoute du sel, et elles patientent ensuite dans des sacs. Apparemment, on peut les presser ensuite quand on veut.
Etape 1 : la mule moud les olives.

C'est parti ! Attention, ça va vite.

Etape 2 : on presse
Une fois que les olives sont bien réduites en purée, on les rassemble et on les met dans des sortes de paniers plats en jonc. On empile les paniers, il y en a en tout une quinzaine.
La presse. Un verre de thé s'est caché dans la photo...

Bien entendu c'est le chef qui s'occupe de tout ça !
Il s'agit de la troisième pression, et Mohammed rajoute de l'eau bouillante pour aider l'huile à sortir.


Attention les yeux, la photo de l'huile qui suinte est vraiment étrange, à cause du flash. Je n'ai pas mis la photo que j'ai prise de la cuve, c'était encore plus bizarre. Mais rassurez-vous, l'huile d'olive qui sort est délicieuse, Mohammed en a bu un verre pour nous le prouver.
Vous l'aviez trouvé?
L'huile est recueillie dans un bassin, et le surplus d'eau sort par une rigole à l'extérieur de la maison.
A l'extérieur du moulin, rien que des champs, et un tas de feytor

Mohammed vendra le feytor, le résidu des olives pressées. C'est un excellent combustible.