Hier soir à Paris, il y avait Chilly Gonzales à la salle Pleyel !
Je continue le festival Days Off avec l’inclassable pianiste surdoué, ou plutôt le « musical genius » comme il aime s’appeler. J’aime beaucoup ce que dégage Chilly Gonzales, son côté enfant terrible insaisissable. C’est la première fois que je le vois sur scène et si je ne savais pas exactement à quoi m’attendre, je m’attendais à l’inattendue !
C’est donc vêtu de sa fameuse robe de chambre et chaussons aux pieds que Chilly Gonzales s’est pointé sur scène, très en forme. Le début de la soirée était assez calme, il a enchainé plusieurs chansons en piano solo sans trop s’exprimer, comme s’il voulait rendre hommage à la salle Pleyel.
Ensuite l’orchestre a été invité sur scène, et le concert a pris une autre tournure. Chilly Gonzales a commencé à vanner sur la formation avant de prendre le micro et de commencer à rapper. Si le pianiste m’impressionne, je dois avouer que c’est autant pour son doigté monstrueux que pour son attitude décontractée. Chilly Gonzales, c’est le piano décomplexé et putain con enculé, ça fait du bien !
Entre le rap improbable, les vannes pertinentes, les leçons de piano d’expert et le performances monstrueuses, Chilly Gonzales a mouillé le maillot tel un Joey Starr sans oublier son public. Un show avoisinant les 2h, 2 rappels et une leçon de piano gratuite pour un chanceux devenue star pour la soirée.
Chilly Gonzales est donc un artiste complet qui fait ce qu’il veut de son piano et de ses mains, parfaitement à la hauteur de sa réputation. Exactement le genre d’artiste que j’apprécie et que j’aimerai rencontrer.
Vous avez assisté aux Days Off ? Laissez vos impressions en commentaire !
Je continue mon week-end musical ce soir avec Atom For Peace ! À demain