Quand tu es artiste, en dehors des moments de création, tu as toujours ce sentiment bizarre d’évoluer dans monde animé de libertés aléatoires, si aléatoires que la vie se respire et s’immobilise toujours sur les bords de ses deux lèvres, des lèvres d’une liberté perpétuellement en sommeil. Dans les moments de création, de ta pratique artistique, tu es soulagé et libéré par l’absence totale de cette présence douloureuse de la « liberté ». Tu évacues cette frustration pesante vécue au quotidien comme étant le souffre-douleur d’une expropriation du genre humain.
Lili-oto artiste plasticien.